Astérix et Obélix contre César est la première adaptation de l'univers d'Astérix avec des acteurs en chair et en os, et à l'époque, le plus gros budget de toute l'histoire du cinéma français.
Il faut dire que le village d'Armorique est construit dans sa grande majorité à l'intérieur d'un immense grand studio, les interprètes des Gaulois sont tous des acteurs célèbres, et les costumes et effets spéciaux sont eux aussi assez coûteux.
Cependant, le scénario du long métrage, écrit par Claude Zidi et dialogué par Gérard Lauzier, comporte une incohérence majeure avec l'univers de la bande-dessinée originale signée Albert Uderzo et René Goscinny. En effet, dès Astérix le Gaulois, le premier album, il est établi que les effets de la potion magique durent plusieurs heures.
Les deux cases suivantes montrent le Romain devant lâcher le rocher, car les effets de la potion se dissipent. Pourtant, au début d'Astérix et Obélix contre César, le centurion Caius Bonus (Jean-Pierre Castaldi) affirme à Détritus (Roberto Benigni) que les effets du breuvage ne durent qu'"une dizaine de minutes" et que seul Obélix, qui est tombé dedans quand il était petit, en bénéficie de façon permanente.
Claude Zidi a donc, consciemment ou pas, pris des libertés avec l'oeuvre des auteurs d'Astérix.
Cependant, cette incohérence entre le film et les BD ne doit pas faire oublier certaines incohérences sur la potion magique existant au sein des BD elles-mêmes, comme lorsque dans Astérix le Gaulois, notre héros boit une marmite entière de potion sans subir d'effets secondaires, mais qu'un Romain faisant la même chose dans La Galère d'Obélix se transforme en granit.
Astérix et Obélix contre César réunira 8,94 millions d'entrées et pavera la route à Astérix et Obélix : mission Cléopâtre d'Alain Chabat, qui sortira en 2002.
Michel et Michel de Faux raccords s'amusent avec Astérix :