Des dents acérées, un corps sportif et squelettique, une queue capable d’envoyer un pique qui peut vous tuer sur l’instant… il n’y a pas à dire, les aliens que l’on aperçoit dans The Tomorrow War sont terrifiants et capables de nous offrir de beaux cauchemars.
On doit leur design à Ken Barthelmey, qui a par ailleurs partagé sur les réseaux sociaux de magnifiques concepts arts de ceux que l'on appelle les White Spikes. Le résultat final a été un travail de longue haleine pour lui et l’équipe du film. Tout le monde a pu apporter sa pierre à l’édifice, à commencer par Chris Pratt lui-même. L’acteur, par ailleurs producteur exécutif, a par exemple insisté pour créer deux créatures différentes afin de faire la distinction à l’écran entre le mâle de la femelle.
"On les a comparés à des insectes, des sortes de termites ou de fourmis, dans leur façon de se déplacer en groupe. Ils empruntent aussi certains aspects à la crevette, l’araignée et la termite. On voulait qu’ils soient effrayants et dégoûtants" a expliqué l’acteur au site Syfy. "Je voulais qu’ils donnent l’impression d’être des créatures anciennes, je voulais de la texture : des éraflures, des coupures, du psoriasis… ils devaient avoir faim à longueur de journée." poursuit le réalisateur Chris McKay.
D'Alien à Predator
Quant à Ken Barthelmey qui a travaillé en collaboration avec le visual designer James Price (Robocop, Pacific Rim) c’est lui qui a eu l’idée des deux tentacules capables d’envoyer les fameux piques sur leurs ennemis. Un élément qui permet de différencier les White Spikes d’autres créatures de cinéma. Il révèle par ailleurs que ses principales influences ont été Alien, Godzilla, Hellraiser et Predator.
Toujours dans cette interview, le réalisateur explique s’être inspiré de John Carpenter et de The Thing pour tourner son film : le but étant de filmer dans un maximum de décors réels. Et si The Tomorrow War fait appel à beaucoup de CGI, les acteurs ont quand même eu à disposition la prothèse d’une tête d’alien qui "était de taille réelle" confie Yvonne Strahovski.