Exit Becket (Charlie Hunnam), Pentecost (Idris Elba) père et fils (John Boyega). La série animée Pacific Rim s’éloigne de la franchise ciné et suit cette fois deux adolescents, Taylor et Hayley, alors qu’il se lancent à la recherche désespérée de leurs parents disparus. L’action de The Black se déroule après les événements de la duologie mais dans un monde totalement différent. Le combat entre les Jaegers et les Kaijus dans le Pacifique est désormais révolu. Aujourd'hui, l'Australie a été envahie par ces montres forçant l'évacuation d'un continent entier. Seuls quelques rescapés sont restés et tentent de survivre dans ce décor post-apocalyptique. On y mentionne rapidement le PPDC (Pan Pacific Defense Corps), l’organisation militaire chargée de défendre cette partie de la planète, mais cette série dérivée de Pacific Rim (écrite par les scénaristes de Thor Ragnarok) prend ses libertés avec l’univers.
On doit The Black aux studios Polygon, qui ont collaboré avec Legendary Television. Spécialisés dans l’animation en 3D, ils ont notamment travaillé sur les adaptations de Godzilla, Ghost in the Shell, Star Wars ou encore Transformers. Dans cette interview donnée à The Verge, l’un des superviseurs a expliqué l’approche qu’ils ont adoptée en adaptant cet univers en anime : "Dans l’univers Pacific Rim, l’humanité a réussi à repousser l’ennemi. Mais cela leur a mis un coup. On s’est demandé si cela aurait aggravé la fracture sociale entre différents groupes - surtout dans les zones en première ligne qui ont été abandonnées. Les personnages de The Black sont des survivants qui ont été abandonnés par la technologie". Là où Jurassic World : La Colo du Crétacé a choisi de se lier étroitement au film d’origine, The Black a choisi de s’intéresser au monde d’après.
Une fois le cadre défini, les équipes de Polygon ont dû se pencher sur le design des Jaegers et des Kaijus. Un pari compliqué à tenir si l’on en croit le directeur artistique Yuki Moriyama qui révèle s'être "tiré les cheveux". On doit le design des créatures à l’artiste Yuuki Morita, à qui l’on a demandé de mélanger les esthétiques asiatique et occidentale afin de plaire au plus grand nombre. Et le résultat est plutôt convaincant même s’ils sont bien différents de ceux aperçus dans les films...