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    Cinémas : pas de réouverture avant mi-avril selon Olivier Véran
    Brigitte Baronnet
    Passionnée par le cinéma français, adorant arpenter les festivals, elle est journaliste pour AlloCiné depuis 13 ans. Elle anime le podcast Spotlight.

    Il va encore falloir s'armer de patience avant une éventuelle réouverture des cinémas. Lors du point presse de Jean Castex, ce 4 mars, Olivier Véran, le ministre de la Santé, a donné quelques indications sur un desserrement des contraintes à venir.

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    Quelle échéance pour une possible réouverture des salles ? Alors que le milieu de la culture se fait de plus en plus entendre sur ce sujet, manifestant son impatience et sa colère, notamment via la tribune signée par 800 personnalités à l'initiative de la SRF, quelques indices ont été partagés par Olivier Véran, ministre de la Santé, sur une potentielle date.

    A l'occasion du désormais rituel point de situation du jeudi soir, le ministre a donné quelques éléments, que Le Film Français restitue. "On sait qu'à la période du printemps, les conditions climatiques sont manifestement moins favorables à la circulation du virus. (...) Ajoutez à cela l'effet de la vaccination, et on peut penser légitimement que d'ici à la mi-avril, ou peut-être à la fin du mois d'avril ou peut-être au début du mois de mai - nous ne pouvons pas le dater précisement, nous n'avons pas de boule de cristal - il soit possible de relâcher un certain nombre de contraintes si la situation épidémique le permet.

    Ce qui veut dire que, dans les prochaines semaines et jusqu'au 15 avril, on ne peut pas espérer diminuer le niveau de contraintes qui pèse aujourd'hui sur les Français, hélas. Il n'y a pas de réouverture programmée ou anticipée dans cette période". La réouverture des salles de cinéma ne pourra se faire au mieux qu'à partir de mi-avril à en croire ces déclarations. 

    Cette échéance du 15 avril correspond également à un objectif fixé en terme de vaccinations. "A cette date, nous devrions avoir dépassé le seuil des 10 millions de doses, a indiqué le Premier ministre Jean Castex lors de ce point. "Normalement, nous pourrons en attendre un impact fort sur la pression hospitalière, et effectivement en conséquence de quoi nous pourrons, si tout cela se confirme, sous réserve de l'évolution des données épidémiques, envisager à ce moment là de desserer un certain nombre de contraintes. C'est, en tout cas, notre objectif clair".

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