Conseillé à partir de 8 ans - Sur Netflix depuis le 25 novembre
• Il était une fois : Désormais ado et cynique, Kate Pierce fait une nouvelle fois équipe avec le père Noël quand un mystérieux fauteur de troubles menace de supprimer Noël... pour toujours.
• Ce qu'ils vont adorer : Combien d'enfants refuseraient de passer du temps dans l'univers du Père Noël ? Car ces Chroniques de Noël 2 inversent la situation de départ de l'épisode précédent, et nous n'avons plus affaire au célèbre gros bonhomme rouge qui est coincé sur Terre, mais à Kate (Darby Camp), qui l'avait secouru il y a deux ans et qui est aujourd'hui perdue dans son village, alors que les fêtes sont menacées. Les scènes les plus magiques et inventives sont sans aucun doute celles qui se déroulent dans son atelier, lorsque l'on découvre par exemple comment naissent les jeux vidéo. Et pas besoin de croire encore au Père Noël pour passer un bon moment devant ce film réalisé par un spécialiste du genre, Chris Columbus, à qui l'on doit notamment Maman, j'ai raté l'avion, qui se déroule à la même époque. Surtout que le héros est toujours incarné par Kurt Russell, acteur incroyablement sympathique et rock'n'roll (littéralement, dans une scène musicale), qui donne ici la réplique à sa compagne Goldie Hawn, et continue ainsi d'enchanter une génération encore trop jeune pour découvrir sa collaboration avec John Carpenter.
• Ce qui peut les inquiéter : Avec sa durée avoisinant les deux heures, qui peut nécessiter une visionnage en deux parties, le film peut paraître trop long pour quelques jeunes spectateurs. D'autres pourront être quelque peu effrayés par les séquences impliquant des elfes rendus fous par le grand méchant de l'histoire, et qui font parfois penser aux Gremlins (référence qui n'est en aucun cas dûe au hasard puisque Chris Columbus est le scénariste des deux opus de la saga). Enfin, certains thèmes et blagues demanderont peut-être d'être plus âgé pour ête totalement efficaces.
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• Ce qu'ils vont garder au fond d'eux : Les longs métrages qui tournent autour de Noël sont des films doudous pas excellence, et ces nouvelles Chroniques n'échappent pas à la règle. Avec un supplément d'émerveillement dû au fait que l'histoire se déroule en grande partie chez le Père Noël, avec ses rennes, ses aurores boréales et sa fabrique de cadeaux. S'il est encore trop tôt pour savoir s'il viendra côtoyer les classiques du genre, ceux vers lesquels on se tourne dès le calendrier de l'avent entamé, dans les années à venir, celui-ci contient, en plus de son héros exubérant, tous les ingrédients nécessaires et notamment cette dose de bons sentiments lorsqu'il est question de l'importance de la famille ou de cette magie des fêtes à laquelle le long métrage nous incite à croire encore, même si l'on pense être trop vieux pour cela.
