MY HERO ACADEMIA (ADN)
My Hero Academia nous plonge dans un Japon où environ 80% de la population naît avec des supers-pouvoirs appelés Alters. Le jeune Izuku Midoriya fait partie des marginaux venus au monde sans la moindre particularité surnaturelle, mais cela ne l’empêche pas de rêver d’intégrer la filière héroïque du lycée Yuei, un établissement d’élite ayant formé les plus grands héros. La vie monotone de notre protagoniste se voit bouleversée le jour où il rencontre son idole et symbole de la paix : All Might. Profondément touché par la détresse de cet adolescent, celui-ci le choisit comme successeur et lui confie son pouvoir incroyablement puissant mais difficilement contrôlable. Le mangaka Kôhei Horikoshi signe là une véritable pépite devenue une référence du genre shônen en peu de temps. Lauréats de nombreux prix, la série convainc par sa fraîcheur et accroche par ses scènes d’actions. Ses personnages attachants et bien développés intensifient l’histoire et font le charme de ce savoureux mélange d’héroïsme à l’américaine et de savoir-faire japonais. En attendant la saison 5 prévue pour 2021, deux épisodes bonus sont prévus sur ADN le 15 août prochain, ainsi que le film Heroes Rising, qui sortira dans les salles de cinéma le 20 août.
FRUITS BASKET (ADN, WAKANIM)
Après une première version diffusée en 2001, Fruits Basket, l’un des shojo les plus populaires de sa génération, s'offre un remake avec la promesse d’adapter cette fois-ci la série complète de la célèbre mangaka Takaya Natsuki. Le projet repart de zéro avec le studio d'animation TMS Entertainment aux commandes, et nous entraîne dans le quotidien peu banal de la jeune Honda Toru, une lycéenne orpheline et sans réelle attache, qui se lie d'amitié avec les Soma : une famille frappée par une malédiction héréditaire. En effet, douze de ses membres se changent en un animal du zodiaque chinois chaque fois qu'ils sont étreints par une personne du sexe opposé. Un concept original qui donne lieu à de nombreuses situations comiques et décalées. Mais, au-delà de l'humour, l'histoire s'agrémente de thématiques sombres et bien amenée, de personnages atypiques, et de références mythologiques qui nous rendent vite accros avec le besoin irrémédiable d'en apprendre plus. La deuxième saison, qui a débuté le 6 avril dernier, arrivera au bout de ses 25 épisodes prévus dans quelques semaines et marquera la fin de la série . C’est le bon moment pour se lancer !
MR LOVE : QUEEN'S CHOICE (ADN, CRUNCHYROLL)
Après IDOLiSH7 et A3 !, c’est le jeu Love & Producer qui gagne son adaptation en anime sous le titre Mr Love : Queen’s Choice. Ici nous suivons les aventures de la jeune Watashi devenue productrice malgré elle d’un programme populaire après la mort de son père. En plus des difficultés financières de son entreprise, l’héroïne se retrouve impliquée dans une conspiration, après avoir rencontré quatre garçons aux pouvoirs mystérieux. Produit par les studios MAPPA (The God of High School, L’attaque des titans), la série peut se vanter d’une grande qualité d’animation, douce et agréable et en accord avec sa thématique romantique. Pour autant, l’anime ne délaisse pas l’aspect « mystère » du jeu d’origine et mêle avec habileté les deux genres pour toucher et intriguer le spectateur. Un début d’adaptation salué par les joueurs de la version mobile et très apprécié par son nouveau public qui y voit une œuvre capable de remettre au goût du jour les Otome (jeux dont le but est de développer une relation entre le protagoniste féminin et des personnages non-joueurs). Des épisodes prometteurs pour la suite toujours en cours de diffusion sur les plateformes de streaming.
RENT-A-GIRLFRIEND (ADN, CRUNCHYROLL)
Kazuya Kinoshita, 20 ans, rentre dans une profonde déprime après s’être fait largué par sa copine. Pour combler le vide de son cœur, il décide de se consoler avec une application populaire permettant de « louer » de fausses petites-amies. Le profil de Chizuru Mizuhara a tout pour lui plaire, mais dans de telles conditions, difficile ne pas tomber véritablement amoureux. Le pitch de Rent-A-Girlfriend nous vient du mangaka Miyajima Reiji, auteur et dessinateur de plusieurs autres œuvres de romance. Ses trois millions d’exemplaires vendus au Japon ont vit eu fait d’intéresser les studios d’animations. Deux ans seulement après sa première publication, une adaptation sériée est annoncée par TMS Entertainment. Quiproquos et malentendus sont à prévoir dans cet anime plein d’humour et de bons sentiments, le tout porté par des dessins colorés et dynamiques. Entre premiers chagrins d’amour, différends relationnels et rapport à la sexualité, cette comédie romantique reprend habilement les codes du genre, tout en restant crédible et réaliste.
GOBLIN SLAYER (WAKANIM)
Goblin Slayer, produit par les studios White Fox (Steins Gate, Re:Zero), suit un membre de la guilde, Crève-gobelins. Ce dernier a accompli une prouesse remarquable : il est devenu chevalier de rang d’argent rien qu’en chassant les gobelins. La Prêtresse, une aventurière débutante, se lance dans sa première équipée lorsqu’elle se retrouve confrontée à un danger mortel. Crève-gobelins lui vient en aide. Il s’entoure de la Prêtresse, qu’il adore contrarier, d’une membre de la guide toujours affable et de son amie d’enfance, la Vachère. Tout bascule le jour où une elfe se présente à eux avec une requête. Cet animé, pour public averti, est extrêmement jouissif ! La série lorgne du côté du cultissime Berserk, poussant assez loin le concept de Dark Fantasy. Violente et sans concessions, la série captive de bout en bout. Et dans l’attente d’une potentielle saison 2, sachez qu’un film intitulé Goblin Slayer : Goblin’s Crown est sorti le 2 février 2020, et dont le Blu-ray est disponible depuis le 29 juillet dernier. Ce long-métrage fait suite au dernier épisode de l’animé.