De quoi ça parle ?
Une famille hérite d'un cirque... et d'une boîte magique contenant des biscuits en forme d'animaux qui transforment quiconque les croque en véritable animal.
Un film qui aurait pu ne jamais voir le jour
Animal Crackers, c’est le nouveau film d’animation à découvrir sur Netflix cet été (conseillé à partir de 7 ans). Et pourtant, ce long-métrage qui s’offre un casting vocal VO de qualité (Emily Blunt, Danny DeVito, John Krasinski, Ian McKellen, Sylvester Stallone etc) aurait pu ne jamais voir le jour. Nous sommes en 2010 lorsque le réalisateur Scott Christian Sava décide d’adapter à l’écran le livre qu’il a écrit pour ses deux jeunes enfants, autour des animals crackers, des biscuits en forme d’animaux prisés par tous. Ne réussissant pas à ramasser assez d’argent pour financer son projet, Sava réalise un court-métrage pour pouvoir le présenter à d’éventuels producteurs. Le scénario arrive en 2013 sur le bureau d’Harvey Weinstein, qui lui propose de co-financer le long-métrage via sa compagnie. Sava s’associe avec Tony Bancroft pour le réaliser. Et c’est là que les difficultés commencent pour eux.
Si Sava et son équipes arrivent à terminer le film et à le présenter en 2017 au Festival d’Annecy, c’est la distribution qui va poser problème. Alors qu’Animal Crackers devait sortir dans nos salles obscures en avril 2017, la société chargé de la distribution du film d’animation fait faillite. La date de sortie est repoussée à septembre 2017, puis août 2018, via une autre société, Entertainment Studios Motion. Mais un désaccord entre cette dernière et les producteurs va mettre un terme à l’exploitation du film. Sans compter sur le fait qu’en juillet 2018, un certain Rodger May porte plainte en déclarant qu’il détient les droits du film. Il faut attendre fin 2019 pour que celui-ci décide de retirer sa plainte.
C’est finalement Netflix qui en rachètera les droits de diffusion, permettant à Animal Crackers de sortir dans plus 140 pays.