L'Économie du couple de Joaquim Lafosse avec Bérénice Bejo, Cédric Kahn (OCS Max, 13h35) : "Un huis clos traitant d'un sujet très en phase avec notre époque : la cohabitation forcée, pour des raisons financières, d'un couple qui veut se séparer. Les deux acteurs principaux, Bérénice Bejo et Cédric Kahn, livrent des prestations remarquables et criantes de vérité. Certaines scènes, comme par exemple celle du dîner dans le jardin où Kahn s'incruste ou celle de la danse sur du Maître Gims, sont particulièrement réussies." Laurent Schenck
Virgin suicides de Sofia Coppola avec Kirsten Dunst, James Woods (OCS Max, 15h40) : "En un premier long métrage, Sofia Coppola a réussi à se faire un prénom et à imposer son style. Douceur et volupté pour un film qui traite du difficile, voire, impossible passage à l’âge adulte. Virigin Suicides vous cloue à votre fauteuil tant par son sujet des plus sombres que par la délicatesse avec laquelle Sofia a réussi à traiter ce sujet." Laetitia Forhan
Chéri de Stephen Frears avec Rupert Friend, Michelle Pfeiffer (Ciné + Emotion, 19h15) : "A voir pour la musique d’Alexandre Desplat, pour la toujours sublime Michelle Pfeiffer, pour les dialogues peaufinés et pour la réalisation élégante et maîtrisée de Stephen Frears. L’ensemble amène à une belle réflexion sur la vie." Pascal Muscarnera
Jean-Philippe de Laurent Tuel avec Johnny Hallyday, Fabrice Luchini (W9, 21h05) : "Une comédie jouissive et enlevée, véritable cri d’amour lancé par Fabrice Luchini à son idole. Ce film réalisé par un très inspiré Laurent Tuel est aussi la preuve incontestable que notre Johnny national savait être un grand acteur à ses heures perdues, basant ici son jeu sur la sincérité et l’autodérision." Guillaume Martin
Peur primale de Gregory Hoblit avec Richard Gere, Laura Linney (Chérie 25, 21h05) : "Peur primale aborde convenablement mais sans grande originalité les passages obligés du film de procès, avec un Richard Gere convaincant qui incarne un brillant avocat défendant un jeune homme accusé de meurtre et dont il est convaincu de l'innocence. Mais le vrai intérêt du film réside dans deux autres choses : la prestation d'Edward Norton, encore inconnu à l'époque, dans le rôle de l'accusé naïf (initialement prévu pour DiCaprio), et surtout le twist final qui laisse bouche bée." Laurent Schenck
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