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JFK (1992)
Oliver Stone signe un film qui fut beaucoup critiqué à sa sortie et suit le travail du procureur Jim Garrison (Kevin Costner) qui remet en cause la version officielle selon laquelle Lee Harvey Oswald est le seul coupable de l'assassinat de John F. Kennedy. Plus le film avance, plus Garrison découvre un complot fomenté par la CIA, le FBI et le Pentagone et plus il sent sa vie menacée. Stone réalise un film somme, documenté et les acteurs livrent des performances folles avec des monologues incroyables. La puissance de JFK ne se lie pas, elle se regarde. Un film politique et engagé dans la quête de la vérité, un bois dont sont faits les chefs d'oeuvres.
Mort ou vif (1995)
Ce western au ton léger signé par Sam Raimi repose sur un tournoi de duels auxquels viennent aussi participer Sharon Stone, Gene Hackman, Russell Crowe et un tout jeune Leonardo DiCaprio. Mort ou vif possède également un twist assez bien amené et propose un des duels marquants du cinéma grâce au procédé de mise en scène qu'il choisit pour montrer quelle en est l'issue. Et que nous ne divulguerons pas ici. Un film de pur divertissement et de bonne humeur estampillé 90s !
Pulp Fiction (1994)
Après le coup d'essai de Reservoir Dogs (lire ci-dessous), Quentin Tarantino propose trois histoires entremêlées montées dans le désordre pour constituer un film. Comme le titre le suggère, le cinéaste s'inspire des magazines pulp, connus pour leur violence exacerbée. Il ajoute à cela son sens inné du dialogue et de la répartie pour une histoire de truands prenante menée à un rythme effréné. Brillamment écrit et mis en musique, Pulp Fiction est accompagné d'une mise en scène inspirée qui n'a pas pris une ride et traduit l'amour sans faille de son réalisateur pour le cinéma et ses comédiens, de John Travolta à Bruce Willis en passant par Samuel L. Jackson. A voir et à revoir.
Reservoir Dogs (1992)
Premier long métrage de Quentin Tarantino, Reservoir Dogs contribue à lancer la nouvelle vague du cinéma indépendant américain, démontrant qu'un budget peu élevé peut servir des prétentions artistiques. Ici, le film commence après l'action et propose l'avant et l'après-braquage et ses conséquences. Fini le politiquement correct, bonjour la violence graphique et verbale, l'humour noir et le baroque. En résumé : le réalisateur américain arrive avec un "film claque", un casting de nouvelles têtes ou de têtes connues alors sur le déclin et une intelligence formelle nourrie de sa cinéphilie boulimique digérée et présentée dans un nouveau style de cinéma. A l'époque, une partie du public interprète que le cinéma va désormais devoir compter avec Tarantino. Et elle ne s'est pas trompée.
Une nuit en enfer (1996)
Ecrit par Quentin Tarantino, ce film pourrait se diviser en deux parties. La première, un classique film "d'après-casse" puis une seconde, qui fait basculer l'intrigue dans tout à fait autre chose. A la réalisation, Robert Rodriguez est dans son élément avec cette histoire extrêmement violente et au ton léger. Le futur maquilleur de The Walking Dead Greg Nicotero est de la partie, comme celui d'Evil Dead 2, Robert Kurtzman, qui a aussi écrit le traitement ayant servi de base au scénario de Tarantino. Le tout avec un hommage rendu à Fred Williamson. Rajoutez au casting George Clooney, Tarantino, Harvey Keitel, Salma Hayek, Danny Trejo ou Juliette Lewis et que demander de plus ?!
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