PULP FICTION
Il y a définitivement eu un avant et un après Pulp Fiction dans l'Histoire du cinéma. Sacrée Palme d'Or 1994, le second long métrage de Quentin Tarantino - qui l'a au passage sacré au rang de cinéaste culte auprès du public - a effectivement eu une influence considérable sur l'industrie cinématographique, ce à plusieurs égards : pour son scénario patchwork (mélange des genres, ses références culture pop) et sa narration antéchronologique, pour ses stars en contre-emploi (John Travolta en tueur à gages, Bruce Willis dans la peau d'un boxeur en cavale...) et bien évidemment pour sa bande-originale parfaite. Pulp Fiction a effectivement fait naître de nombreuses vocations de jeunes cinéastes et créé en soit un genre souvent imité, mais jamais égalé. On pourrait donc dire qu'en s'inspirant de ce qui avait été fait, Quentin Tarantino a donné vie à une nouvelle forme de cinéma, une sorte de méta-cinéma, dont les personnages sont à la fois les protagonistes et les spectateurs.
CASINO
A quelques exceptions peut-être, il serait peu exagéré d'établir que c'est la filmographie toute entière de Martin Scorsese qui a marqué l'Histoire du cinéma, et nous aurions ainsi pu retenir dans ce classement des chefs d'oeuvre comme Les Affranchis ou Mean Streets, également proposés sur Netflix. Pourtant, Casino semble tenir une place à part dans l'oeuvre du cinéaste italo-américain, pour sa grandiloquence tout d'abord, mais aussi parce que le tournage de ce film a marqué la fin d'une ère : doté d'un gros budget pour l'époque (près de 50 millions de dollars), le film a pourtant bénéficié d'une importante part d'improvisation, notamment lors du montage - étalé sur dix-huit mois - qui auront permis au cinéaste et sa monteuse fétiche Thelma Schoonmaker d'expérimenter plusieurs versions de chaque scène afin de permettre au long métrage de trouver son rythme et son ton. Fin d'une époque donc, puisque l'échec du film au box-office a marqué les premisses d'un tout nouveau chapitre dans l'économie du cinéma d'auteur américain...
BIRDMAN
Entièrement tourné en plans-séquences (l'intrigue du film se déroule en continu), Birdman est un film atypique qui offre à Michael Keaton sans nul doute le plus beau rôle de sa carrière; dans la peau d'un acteur has-been connu pour avoir incarné un super-héros, l'ancien interprète de Batman livre une performance éblouissante, bien épaulé également par une galerie de solides acteurs secondaires : Emma Stone, Edward Norton, Zach Galifianakis...Film-performance, doublé d'une réflexion sur l'état du cinéma actuel, Birdman a permis à son réalisateur Alejandro González Iñárritu de décrocher l'Oscar du Meilleur Réalisateur, récompense qu'il empochera de nouveau l'année suivante avec son film The Revenant (également disponible sur Netflix).
JURASSIC PARK
Le succès du film n'étonne plus de nos jours, pourtant on aurait tendance à oublier qu'au moment où il a été tourné, Jurassic Park a été un défi technologique complètement fou à travers lequel Steven Spielberg n'a pas hésité à mettre toute sa carrière en jeu. Avant de commencer les prises de vues de son film le plus personnel La Liste de Schindler, le cinéaste conçoit à la demande des studios Universal de tourner auparavant l'adaptation du roman Jurassic Park, un projet plus commercial donc mais non moins reposant puisque toute la réussite ou l'échec de ce film reposait sur le réalisme des créatures à l'écran. Fort heureusement, les maquettes animatroniques conçues par Stan Winston, combinées au génie des équipes de la société ILM, ont permis à Jurassic Park de donner vie à des dinosaures plus vrais que nature et au film de devenir le plus gros succès au box-office de tous les temps (à l'époque de sa sortie). On raconte par ailleurs que c'est en voyant le long métrage que George Lucas - qui a par ailleurs supervisé la post-production sonore du projet - aurait décidé de mettre en chantier sa prélogie Star Wars...
FAHRENHEIT 9/11
Deuxième documentaire Palme d'Or après Le Monde du silence de Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle, Fahrenheit 9/11 est un brûlot politique de Michael Moore à l'encontre de la politique du président George W. Bush. Le titre du film renvoie par ailleurs au roman Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, récit de science-fiction dressant le portrait d'une société liberticide où les livres sont brûlés. Sacré au Festival de Cannes par le jury de Quentin Tarantino, sur la forte insistance du producteur Harvey Weinstein, le long métrage a néanmoins connu d'importants soucis de distributions, la société Miramax étant alors détenue par Disney, guère enthousiaste à l'idée de sortir un tel film. Ces remous n'ont pas empêché Fahrenheit 9/11 d'être un triomphe prodigieux au cinéma, devenant à cette occasion le plus grand succès au box-office pour un film documentaire avec plus de 220 millions de dollars récoltés à travers le monde !
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