Depuis hier 17h et ce jusqu'à dimanche 23 février 18h, le distributeur français de Parasite de Bong Joon-ho remet à la vente le coffret collector du film multi-récompensé sur leur site : The Jokers Shop. Voici cinq éléments à savoir sur l'oeuvre afin de briller en société.
1) Version noir et blanc
A la suite du succès critique et public de Parasite, une version en noir et blanc supervisée par Bong Joon-ho lui-même, est disponible dans les salles françaises depuis hier. L'auteur évoque cette possibilité de " redécouvrir " en quelque sorte le film à travers les propos suivants : " Je trouve fascinant de voir comment l’expérience de visionnage sera modifiée pour le public qui découvrira le film dans cette version. Je suis persuadé que chacun aura une opinion différente sur cette nouvelle version ".
2) " La vie est une comédie pour ceux qui pensent et une tragédie pour ceux qui ressentent " Horace Walpole
Bong Joon-ho décrit son film comme : " Une comédie sans clowns, une tragédie sans méchants ". Dans un monde capitaliste de plus en plus violent, le réalisateur se penche sur les différentes couches sociales qui cohabitent dans son pays et plus généralement au sein des contrées développées. Si le film a conquis les spectateurs et la critique, c'est pour son discours politique et social sur les inégalités de classe.
3) Retour au pays du Matin calme
Dix ans après Mother, Bong Joon-ho signe à nouveau un film qui se situe en Corée du Sud et en langue coréenne après ses incursions dans le cinéma de science-fiction américain en langue anglaise (Snowpiercer, Okja).
4) Les pieds dans l'eau
Concourant pour la Palme d'Or cannoise en 2019, Parasite a remporté le prix, décerné à l'unanimité par les jurés. Pour le cinéma coréen, il s'agit de la première récompense de cette envergure pour leur cinématographie nationale. C'est également le film - ayant reçu la Palme d'Or - le plus vu en France depuis 15 ans avec 1 751 178 entrées.
5) Puis la tête dans les étoiles
Parasite a bouleversé l'histoire des Oscars et des cérémonies de récompense. C'est le second film après Marty de Delbert Mann (1955) a cumulé la Palme d'Or avec celui de l'Oscar du meilleur film. De plus, une œuvre concourant au titre de meilleur film international n'avait jusqu'à présent jamais gagné l'Oscar du meilleur long métrage simultanément. Des doublés gagnants à l'heure où le cinéma coréen célèbre ses 100 ans d'existence !
La bande-annonce du film qui a fait 2019 :