La plus méta
Synopsis : "Galaxy Quest" est une série de science-fiction qui a fait les beaux jours de la télévision américaine des années quatre-vingt. Depuis, les acteurs n'ont pas réussi à percer et sont condamnés à revêtir leurs costumes spatiaux dans des conventions ou à assurer des animations de supermarchés. Lorsque de vrais extraterrestres demandent son aide à Jason Nesmith, qui jouait le commandant Taggart, celui-ci rameute ses anciens partenaires. Dans l'espace, tout l'univers de la série a été fidèlement reconstitué. Les comédiens vont-ils parvenir à jouer leurs rôles "pour de vrai" ?
Porté par un solide casting (Tim Allen, Sigourney Weaver, Alan Rickman…), Galaxy Quest n’est pas une simple parodie de science-fiction mais bien un film méta qui met en scène non pas un équipage de vaisseau spatial mais une brochette de comédiens has-been ayant connu la célébrité grâce à un feuilleton de science-fiction autrefois diffusé à la télévision. Mordant et hilarant, le long métrage de Dean Parisot est surtout un hommage vibrant à la série Star Trek et ses interprètes, en premier lieu William Shatner dépeint ici comme une ancienne gloire narcissique par un Tim Allen parfait.
La plus hommage
Synopsis : Les aventures de l'équipage de bras cassés d'Orville, un vaisseau spatial de la flotte interstellaire terrienne plus de toute fraîcheur, 400 ans dans le futur…
Vendue comme une pastiche dans la veine de Ted et Family Guy, ses précédentes créations, The Orville est devenue pour Seth MacFarlane la série Star Trek qu’il n’a jamais pu faire. Grand passionné de l’univers créé par Gene Roddenberry, le scénariste a imaginé avec The Orville une série qui serait donc à la fois la parodie mais également le prolongement de la série culte, n’hésitant pas à régulièrement mettre le côté humoriste du show pour aborder des sujets de société : l’identité sexuelle, la peine de mort, la parité des hommes et des femmes… Si The Orville a connu des débuts difficiles, force est de constater que le programme a depuis su se trouver une place – et un public – avec une troisième saison annoncée pour la fin de l’année 2020 sur la chaîne câblée Hulu.
La plus fun
Synopsis : Accidentellement cryogénisé le 31 décembre 1999 alors qu'il livrait une pizza, Fry se réveille 1000 plus tard à New York. A l'aube de l'an 3000, le monde a bien changé, peuplé de robots et d’extraterrestres. Le jeune homme retrouve l'un de ses descendants qui l'engage lui et ses nouveaux amis, Leela et Bender, au Planet Express, une entreprise de livraison. Ensemble, ils vont devoir faire face à de périlleuses et délirantes missions dans un monde des plus surprenants.
Rendu célèbre grâce aux Simpson, Matt Groening s’est ensuite consacré à un projet plus personnel avec Futurama, parodie futuristique qui voit un livreur de pizza bête comme ses pieds se réveiller au 31ème siècle. Déjà paumé à sa propre époque, Fry va devoir apprendre les us et coutumes de ce futur inconnu, mais aussi participer à de fantastiques voyages spatiaux, à la découverte de nouvelles planètes et d'espèces extraterrestres pour le moins… bizarres. Nourri d’un profond amour pour les vieux films de science-fiction et des feuilletons des années 60 (Star Trek, Perdus dans l’espace…), Futurama est une série animée bourrée de références, souvent hilarante, parfois perchée et même à l’occasion poignante, à l’instar du bouleversant dénouement de l’épisode Jurassic Bark de la quatrième saison.
La plus loufoque
Synopsis : Aidé du sombre Casque Noir, le Président Skroob décide de s'emparer de l'atmosphère de la pacifique planète Druidia. C'était sans compter l'intrépide Lone Starr et son fidèle Barf, la princesse Vespa et son droïde Dot Matrix, et le mystérieux Yogurt, grand maître du « Schwartz »…
"Star Wars avec de l’humour juif", telle a été la description du légendaire Mel Brooks pour son film La folle histoire de l’espace (au titre original plus osé : Spaceballs, soit "les boules de l’espace" en français). Bourré de clins d’oeil à la trilogie de George Lucas (mention spéciale à Jabba the Hutt rebaptisé...Pizza the Hut, un tas de pizza qui va s’autodévorer !), le long métrage est aussi l’une des plus grandes réussites du roi de la farce américain, qui s’octroie par ailleurs deux rôles majeurs dans son film : le président Esbrouffe, sorte d’Empereur Palpatine, et Yaourt, l’équivalent bouffi-bouffon de Yoda.
Parodie principalement de Star Wars, La Folle histoire de l’espace s’est également amusé à détourner d’autres films, qu’il s’agisse d’Alien (avec un cameo de John Hurt), Lawrence d’Arabie ou encore La Planète des singes.
La plus trash
Synopsis : Un brillant inventeur et son petit fils un peu à l'ouest partent à l'aventure...
Imaginez Retour vers le futur, si Doc Brown était un alcoolique invétéré et Marty un benêt de premier ordre. Tel est littéralement le pitch de Rick et Morty, la série d’animation de Dan Harmon et Justin Roiland qui voit un grand-père scientifique et son petit-fils voyager à travers les dimensions pour vivre des aventures décapantes et – disons-le – souvent dégoûtantes. Trash sans tomber dans la vulgarité gratuite (encore que...), Rick et Morty est une série à la mythologie en éternelle expansion, servie par un degré d’inventivité exceptionnel et un humour bas du front des plus efficaces. Personnage n’imaginait un jour voir une série comme Rick et Morty débarquer un jour à la télévision, c’est sans doute pour cette raison que ses deux créateurs ont décidé de la faire !
La plus british
Synopsis : Le Red Dwarf est un vaisseau terrien minier de 8kms de long, qui circule en orbite autour de Saturne. A bord, officiers et miniers cohabitent tant bien que mal. Dave Lister vit à bord et possède un chat bien que cela soit strictement interdit. Découvert, il est enfermé dans un caisson cryogénique pour faute... A son réveil, le vaisseau est totalement vide. Accompagné de plusieurs compagnons de route, Dave met le cap vers la Terre afin de savoir ce qu'elle est devenue pendant tout ce temps.
Peu connue au-delà des frontières britanniques, Red Dwarf n’est pas une simple série culte au Royaume-Uni, mais une véritable institution télévisée ! Reprenant les codes des voyages spatiaux, cette brillante comédie de 12 saisons n’hésite pas à jouer la carte du décalé et de l’absurde au travers d'une galerie de personnages hauts en couleur : un humain lambda (comprendre pas très intelligent), la version évolué d’un chat, un hologramme tyranniqueou alors un androïde franchement lourdingue.
Preuve de sa popularité, la série a fait son grand retour à la télévision en 2009, dix ans après avoir été annulée par la BBC qui jugeait le programme comme "passé de mode". Au final, ce sont toujours les téléspectateurs qui ont raison et Red Dwarf continue de proposer à un rythme plus ou moins régulier de nouveaux épisodes de qualité (une treizième saison est attendue pour le courant de l’année).
La plus française
Synopsis : Face à l'incompréhension de la population française quant au montant des crédits alloués à la recherche spatiale, le gouvernement lance une vaste opération de communication. En partenariat avec le Centre spatial français, un grand jeu est organisé.
"Le ticket pour l'espace", un jeu à gratter, va permettre à deux civils de séjourner dans la station orbitale européenne, en compagnie d'un équipage professionnel. L'opération est un immense succès. Tout se passe bien, jusqu'à ce que l'un des deux gagnants prenne la station en otage…
Après le genre policier avec Mais qui a tué Pamela Rose ?, Kad et Olivier se sont attaqués à la science-fiction avec Un ticket pour l’espace, une comédie d’Eric Lartigau qui revisite avec humour des classiques du genre comme Appolo 13, Armageddon ou encore Alien (à ceci près que la créature est remplacée par Teddy… un dindon mutant !). Très drôle et franchement crédible au point de vue des effets spéciaux, le film offre en outre à Guillaume Canet un rôle à contre-emploi de méchant expert en bataille de serviettes (si si...) !