Qui aurait cru qu'un long métrage centré sur le personnage du Joker atteindrait de telles sphères ? Déjà auréolé d'un prestigieux Lion d'Or à Venise, le film de Todd Phillips vient de rejoindre The Dark Knight, The Dark Knight Rises et Aquaman dans le club des milliardaires du box-office mondial, dont il est le 44ème membre, le 7ème sur la seule année 2019 et le 4ème à l'échelle des production DC Comics. Déjà sacré "adaptation de comic books la plus rentable de l'Histoire" il y a quelques semaines, avec un budget s'élevant à 62 millions de dollars, l'opus porté par Joaquin Phoenix ne compte donc pas s'arrêter là. Et son réalisateur non plus.
Alors qu'il a toujours envisagé son Joker de manière indépendante, Todd Phillips semble aujourd'hui avoir de la suite dans les idées et ne serait pas contre se pencher, de nouveau, sur le meilleur ennemi de Batman. Mais à certaines conditions : "Ça ne pourrait pas juste être un film fou autour du Prince Clown du Crime", précise le metteur en scène au Los Angeles Times. "Il lui faudrait avoir des résonnances thématiques de la même manière que celui-ci. Car je pense que c'est pour cette raison que le film a fini par plaire, grâce à ce qu'il sous-tend. Il y a beaucoup de films centrés sur l'étincelle, mais celui-ci se focalise sur la poudre. S'il est possible de saisir à nouveau cela de façon réaliste, cela pourrait être intéressant."
Si la porte est ouverte, nous sommes encore loin de la concrétisation de cette suite qui pourrait ne jamais voir le jour. Car il faudrait, aussi, convaincre Joaquin Phoenix de rempiler dans le rôle d'Arthur Fleck. Un Oscar du Meilleur Acteur en février prochain pourrait-il faire pencher la balance, dans un sens comme dans l'autre ?
Comment Joaquin Phoenix a trouvé son rire de Joker :