Le film d'animation Manou, à l'école des goélands, actuellement en salles, c’est l’histoire d’un martinet orphelin élevé par des goélands. Courageux comme ses parents et astucieux comme tous les siens, il parviendra à réunir ces deux familles d’oiseaux qu’à priori tout oppose. Rencontre avec Camélia Jordana, qui prête sa voix au personnage de Kalifa, un martinet femelle dont tombe amoureux le héros, et qui a également signé la chanson du générique de fin.
AlloCiné : "Manou, à l'école des goélands" est ta deuxième expérience de doublage pour un film d'animation peu de temps après "Spider-Man : New Generation"...
Camélia Jordana : Oui, et c'est étonnant, les sujets de ces deux films se rejoignent complètement, ce sont deux odes à la différence. Je ne sais pas si le fait qu'on m'ait proposé ce film est lié à Spider-Man : New Generation, mais en tout cas ça m'excitait, car je venais de faire ce film avec Stéphane Bak, un pote, et on me proposait de faire Manou avec Vincent Dedienne, que j'aime d'amour depuis toujours ! C'était l'occasion de travailler ensemble et de défendre des valeurs hyper importantes, des sujets que je retrouve toujours dans mes projets, qui font généralement que je m'engage sur quelque chose, que ce soit en musique ou en cinéma.
"Manou, à l'école des goélands" est une ode à la différence qui parle de la famille, de la nature...
Le fait de me dire qu'on allait faire ça, mais en s'adressant à des tout-petits, c'est cool. Ca fait presque partie de leur construction, ça aide à mettre un peu des petites bases dans leur tête pour que ce soit acquis et qu'on puisse ensuite travailler le reste. Plus tôt on commence, mieux ce sera. Le principe d'une société pas malade, c'est de soigner les gens dès les plus jeunes. Je crois que plus tôt on s'y prend, mieux, généralement, se porte la société...
Participer à un film d'animation, c'est quelque chose qui te faisait envie depuis longtemps ?
C'était un rêve de gosse. Déjà, petite, je rêvais de faire des voix de dessins animés, ça me fait vraiment marrer. Quand tu es physiquement sur un plateau, tu joues normalement, il faut même en faire le moins possible en terme d'expression, d'intention. On part du principe qu'on sent presque les choses. Alors que sur un film d'animation, il faut en faire vingt fois plus, car tout passe par la voix, tu n'as pas le visuel. Tout est presque trop accentué, mais du coup, c'est super ludique.
La bande-annonce de "Manou, et l'école des goélands" :