Il y a quelque jours, Netflix annonçait qu’il reverrait leurs investissement en Géorgie, si l’état américain promulgait sa nouvelle loi anti-avortement. Un projet qui soulève énormément de controverses dans le pays et à Hollywood, puisqu’il réduit considérablement la fenêtre pour avorter à six semaines, soit quand les premiers battements foetales sont observés. Et par extension, criminalisent toutes les femmes qui auraient recours à cette pratique, passée cette période (prison ferme, à vie, voire peine de mort).
Netflix : comment la plateforme se positionne contre la loi anti-avortement en GéorgieAujourd’hui, c’est au tour de Disney de menacer l’état américain et de se montrer solidaire avec les opposants à la loi. La Géorgie est en effet un endroit privilégié pour les Majors hollywoodiennes, puisqu’elle offre des crédits d'impôts. La plupart des films Marvel ont été tourné là-bas, par exemple.
Bob Iger, le président de la firme aux grandes oreilles, s’est exprimés lors de l’inauguration du nouveau parc à thème entièrement consacré à Star Wars :
Je pense que de nombreuses personnes travaillant avec nous ne veulent pas tourner là-bas, et nous nous devons de respecter leur souhait sur cette question. Nous observons l’évolution du projet avec beaucoup d’attention.
La controverse enfle de plus en plus côté Hollywood, prenant ainsi position contre le « heartbeat bill ». Entre les menaces financières enclenchées par les grandes compagnies, les actrices et acteurs qui entendent ne plus tourner en Géorgie et d’autres qui versent leur salaire à l’Union Américaine pour les Droits Civils ou des associations combattants la loi, le ton monte et les risques financiers pour l’état s’agrandissent.