Le saviez-vous ? Matthieu Bareyre a eu l’idée du film juste après les attentats de Charlie Hebdo. "J’habitais près des évènements et comme beaucoup, j’ai vécu Charlie comme un moment de bascule, avec le sentiment inquiet qu’une nouvelle ère politique s’ouvrait. Les mois à venir s’annonçaient sombres et je n’avais pas du tout envie d’en être le spectateur impuissant. Je voulais trouver une manière de tout vivre de plain-pied. Plonger dans la nuit noire, avec l’espoir d’y trouver quelques lueurs. Quelques jours plus tard, j’ai trouvé le titre, L’époque, comme une question que je me posais et que je voulais poser aux autres. J’avais aussi en tête La Follia de Vivaldi, son énergie joyeuse traversée d’élans profondément mélancoliques. Je rêvais d’un film lyrique où des sentiments très opposés se succèderaient sans transition."
Seule à mon mariage de Marta Bergman
Avec Alina Serban, Tom Vermeir, Rebeca Anghel...
Le saviez-vous ? L’histoire de Seule à mon mariage s’inscrit dans un contexte contemporain. Marta Bergman raconte : "L’Occident et ses mirages continue de faire rêver : dans le village de Pamela chaque maisonnette possède une télé et une antenne parabolique ouverte sur le monde. Les informations télévisées objectives témoignant de la crise économique en Occident et des expulsions n’y font rien. Pour autant, je ne voulais pas d’un film misérabiliste. Je ne voulais pas non plus d’un film qui enferme ses personnages dans des clichés."
Avec Marcello Martini, Maurizio Fanin, Carlo Baldracchi...
Le saviez-vous ? Alberto Fasulo n'a jamais été particulièrement intéressé par le genre historique. Pour ce film, le cinéaste a décidé de faire la photographie lui-même, en suivant ce mantra qui l’a accompagné pendant le tournage : "Ne craignez pas l’obscurité, cherchez la lumière mais traversez l’obscurité, l’obscurité dit autant que la lumière". Il n'avait par ailleurs pas de référence iconographique précise, sauf peut-être les peintures de Rembrandt. "Je n’avais jamais travaillé sur un film d’époque. Pour ce film, je me suis donc confronté pour la première fois au travail de reconstitutions avec l’ambition de capter dans les moindres recoins du présent la réalité du passé."
Avec Gabriela Cartol, Teresa Sánchez
Le saviez-vous ? La Camarista trouve son origine dans le livre Hôtel de la vidéaste et photographe française Sophie Calle. L’artiste s’était faite engager comme femme de chambre dans un hôtel à Venise et photographiait les effets personnels, les poubelles et les vêtements laissés par les clients. Ces objets lui permettaient de comprendre leurs comportements et leurs personnalités. Séduite par cette idée de voyeurisme, la réalisatrice Lila Avilés en a tiré une pièce de théâtre avant de l'adapter, sept ou huit ans plus tard, au cinéma : "Je ne connaissais pas vraiment le milieu des femmes de chambre mexicaines et ce n’est que lorsque j’ai commencé à faire des répétitions à l’hôtel Presidente que j’ai saisi la vraie nature du travail. J’ai commencé à echanger avec elles et à les suivre au jour le jour, sur une longue période".
Fanon hier, aujourd’hui de Hassane Mezine
De quoi ça parle ? Franz Fanon est mort en décembre 1961 mais sa pensée irrigue de nombreux terrains de lutte à travers la planète. D’hier à aujourd’hui le documentariste Hassane Mezine donne la parole à des femmes et des hommes qui ont connu et partagé avec le "guerrier-silex", selon la belle formule d’Aimé Césaire, des moments privilégiés au cours de la lutte mais aussi dans l’intimité familiale et amicale.
Avec Alia Bhatt, Varun Dhawan, Sanjay Dutt...
De quoi ça parle ? Dans l’Inde pré-indépendante, six protagonistes dans les méandres de la famille, l’amour, l’échec, la trahison et, la déception.