Attention, cet article contient des spoilers sur la saison 1 de The OA. Si vous voulez vous rafraîchir la mémoire, vous trouverez ici notre récap.
Créée par Brit Marling et Zal Batmanglij, The OA est plus qu’une série, c’est une expérience. Cette production invite son spectateur à plonger dans un monde étrange, philosophique, métaphysique et métaphorique. Un monde où la connexion et les liens qui nous unissent sont repensés. The OA questionne l’existence d’univers parallèles auxquels on accède en réalisant une série de mouvements physiques. Ces derniers ont été révélés à cinq personnes ayant subi une expérience de mort imminente par une entité étrange. Ces mouvements permettent aussi de ramener une personne à la vie.
Quand la saison 1 de The OA débute, la jeune Prairie tente coûte que coûte de retrouver Homer et de rejoindre son groupe d’amis de l’autre côté. La bande-annonce de la saison 2 a répondu à l’une des questions laissées en suspens dans le dernier épisode : oui, Prairie a réussi à passer dans un autre univers. Maintenant que cela est établi, qu’avons-nous pensé de cette saison ?
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Une proposition totalement différente
Pas facile de revenir avec une saison 2 quand la première a rencontré un joli succès. Surtout après deux ans et demi d’attente. Le pari était donc risqué pour les deux créateurs de The OA qui ont décidé de partir dans une toute nouvelle direction. En plaçant le plus gros de son action dans un monde parallèle, la série en est presque rebootée. Nous ne retrouvons pas ce qui a fait la force de la saison 1, à savoir la relation étrange mais intense entre Prairie et les lycéens. Ni celle entre les kidnappés, enfermés dans le bunker de Hap. Au contraire, la série introduit un nouveau personnage en la personne de Karim (Kingsley Ben-Adir). Ce détective privé va être mis au premier plan puis jouer un rôle important dans la résolution de l’intrigue. Avec Prairie (qui s’est réveillée dans le corps de Nina, une riche héritière russe qui n’a jamais eu l’accident de bus et qui n’a donc jamais été adoptée), il va tenter de retrouver la trace d’une jeune fille. Cette dernière a participé à un jeu mobile grandeur nature qui est lié de près ou de loin à Hap. Le duo va s’enfoncer dans un dédale (tant réel qu’imagé) qui va les emmener dans un lieu des plus étrange où le temps et l’espace ne sont pas régis par les mêmes règles.
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Si la saison 1 de The OA avait son lot de bizarreries (quand Prairie rencontre Khatun par exemple), la saison 2 en a autant. Si ce n’est plus. Mais encore une fois, The OA est une expérience à vivre. D’ailleurs, la structure des épisodes ne répond à aucune forme logique. Ici encore, leur longueur varie entre 40 min et 1h. Et si cette saison 2 ne répondra pas à toute vos questions et qu’on regrette le manque d’émotion (nous n’avons vu que 6 épisodes sur 8), la proposition reste intéressante. Brit Marling est une actrice captivante. Et elle trouve face à elle un acteur qui l’est tout autant : dans cette saison 2 Jason Isaacs (Hap) est plus terrifiant que jamais...
Pour conclure, cette saison 2 de The OA mérite le coup d’œil. Plus créative et intrigante que jamais, la série Netflix n’est semblable à aucune autre. Et c’est pour ça qu’on l’aime.
