C’est pourtant un des grands clichés de la franchise James Bond, dont les méchants machiavélique portent souvent les fêlures psychiques sur leur visage ! Mais il est temps de changer les mentalités pour le British Film Institute, qui représente une des trois principales sources de financement du cinéma en Grande-Bretagne (avec Channel 4 et la BBC).
Ben Roberts, directeur général adjoint du BFI, a donc déclaré au Telegraph : "Le film est un catalyseur de changement et c'est pourquoi nous nous engageons à ne pas avoir de représentations négatives à travers les cicatrices ou les différences faciales dans les films que nous finançons." Cette institution britannique devient donc la première à officiellement prendre cette mesure.
Ghostland : balafrée, l'actrice Taylor Hickson porte plainte contre la productionMieux encore : le récent long métrage Dirty God développé avec le soutien du British Film Institute raconte l’histoire de Jade, une jeune femme brûlée à l’acide qui tente de se reconstruire. Elle sera interprétée par la comédienne Vicky Knight, véritablement marquée au visage par une brûlure. Ce long métrage signé Sacha Polak sortira dans certains pays européens à partir du mois d’avril 2019.
En parallèle de cette décision prise par le British Film Institute, l’association Changing Faces a lancé sur Twitter le hashtag #IAmNotYourVillain (#JeNeSuisPasVotreMechant), destiné à changer la perception sociale des victimes de blessures apparentes, trop souvent diabolisées par le cinéma.