Sauver ou périr de Frédéric Tellier
Avec Pierre Niney, Anaïs Demoustier, Chloé Stefani...
Le saviez-vous ? La préparation physique a été très importante pour Pierre Niney : "Je voulais m’étoffer, changer de silhouette et faire ce que fait vraiment un pompier de Paris. Pour y parvenir, il n’y avait rien de mieux que de vivre avec eux à la caserne et d’être en immersion totale à la brigade des sapeurs-pompiers ! J’ai donc participé à la fameuse montée de planches, aux montées de cordes, au port du matériel, à l’entraînement quotidien… J’ai aussi travaillé avec un coach sportif et une nutritionniste : j’ai pris près de 9kg en muscles pour la première partie du film. Que je devais ensuite perdre le plus vite possible pour incarner l’après-accident. C’était un réel challenge physique. Je devais stopper nette la musculation et je ne buvais plus que des jus, pendant un mois et demi !
Robin des Bois de Otto Bathurst
Avec Taron Egerton, Jamie Foxx, Jamie Dornan...
Le saviez-vous ? Otto Bathurst a créé sa propre vision de Nottingham en partant de zéro. Il a imaginé une ville où se côtoient noblesse guindée et mineurs étouffés par la suie dans des bas-fonds tentaculaires, une ville qui reflète le fossé entre les riches et les pauvres. Le réalisateur a imaginé son monde en s’inspirant d’architectures diverses et variées : de l’Europe médiévale à l’Asie du XVIIIème siècle, en passant par le brutalisme du XXème.
Casse-noisette et les quatre royaumes de Lasse Hallström, Joe Johnston
Avec Mackenzie Foy, Keira Knightley, Helen Mirren...
Le saviez-vous ? Deux réalisateurs sont crédités au générique de Casse-Noisette et les quatre royaumes: Lasse Hallström, qui s'est chargé des prises de vues principales, et Joe Johnston, qui s'est occupé d'importants reshoots. Une décision prise par la Directors Guild of America qui s'avère plutôt rare, voire inédite, puisque c'est d'ordinaire uniquement le réalisateur qui a tourné la plus grande partie du métrage qui est crédité.
Lola et ses frères de Jean-Paul Rouve
Avec Ludivine Sagnier, José Garcia, Jean-Paul Rouve...
Le saviez-vous ? Avec Lola et ses frères, Jean-Paul Rouve collabore une fois de plus avec le directeur de la photographie Christophe Offenstein. Les deux hommes se connaissent depuis l’époque de Julie Lescaut où Rouve jouait le rôle d’un brigadier et Offenstein officiait en tant que technicien.
Le Grinch de Scott Mosier, Yarrow Cheney
Avec Laurent Lafitte, Lior Chabbat, Nicolas Marié...
Le saviez-vous ? C'est en 1957 que le Grinch naît, sous la plume de Theodor S.Geisel, plus connu sous le pseudonyme de "Dr.Seuss". Bien que fréquemment courtisé par Hollywood, l'écrivain ne souhaitait pas voir son oeuvre adaptée au cinéma. Il avait gardé une mauvaise opinion de la fantaisie musicale Les 5000 doigts du Dr. T, réalisée par Roy Rowland en 1953, d'après son scénario. D'un autre côté, il jugeait insurpassable « How the Grinch Stole Christmas », la version animée réalisée par Chuck Jones en 1966…
Les Veuves de Steve McQueen (II)
Avec Viola Davis, Michelle Rodriguez, Elizabeth Debicki...
Le saviez-vous ? Les Veuves tire son propos et son titre d'une série télévisée britannique écrite par Lynda La Plante, scénariste de shows policiers tels que Suspect numéro 1 et Scotland Yard, Crimes sur la Tamise. C'est à l'âge de 13 ans que Steve McQueen découvre le programme : "L’émission m’a immédiatement transporté dans l’univers du crime, où les gens les plus vulnérables et sous-estimés étaient des femmes. Jugées incapables, seule leur apparence comptait. Cependant, elles étaient si déterminées à prendre leur destin en main qu’elles parvenaient à affronter l’adversité et à trouver en elles des forces insoupçonnées. À cette période de ma vie, je me sentais très proche de ce qu’elles enduraient car j’avais le sentiment qu’on portait le même regard sur moi".
La Permission de Soheil Beiraghi
Avec Baran Kosari, Amir Jadidi, Sahar Dowlatshahi...
Le saviez-vous ? La Permission s’inspire d’événements réels. Soheil Beiraghi est parti d’un fait courant en Iran pour écrire le scénario : de nombreuses femmes, athlètes ou artistes, ne peuvent pas quitter le territoire parce qu’elles n’ont pas la permission de leur mari. L’une d’entre elles était la capitaine de l’équipe nationale de futsal. Tout le monde a entendu parler de son histoire en Iran, mais la loi est la loi et beaucoup de femmes ne la connaissaient pas. Le réalisateur voulait parler de celle-ci et des droits des femmes, par le biais d’une histoire accessible à tous.
Voyage à Yoshino de Naomi Kawase
Avec Juliette Binoche, Masatoshi Nagase, Takanori Iwata...
Le saviez-vous ? Après deux films tournés dans des décors urbains (Les Délices de Tokyo et Vers la lumière), Naomi Kawase revient à son sujet de prédilection, la nature. Un thème qui irrigue sa filmographie, de Suzaku à Still the Water en passant par La Forêt de Mogari : "La forêt a un pouvoir mystique et mystérieux. Lorsque l’on y pénètre, on peut perdre tout repère temporel et glisser vers le passé. [...] J’ai voulu observer une nouvelle fois ce que nous apprend le fait d’être plongé dans la nature. Comme dans mes oeuvres précédentes, j’ai souhaité saisir les choses que l’on enfouit, perdues au fond de notre mémoire".
Les Héritières de Marcelo Martinessi
Avec Ana Brun, Margarita Irún, Ana Ivanova...
Le saviez-vous ? Marcelo Martinessi recherchait des femmes qui puissent naturellement bouger, parler et s’adresser les unes aux autres avec certains codes sociaux difficiles à imiter. Le réalisateur ne voulait pas que les actrices interprètent des personnages trop loin de ce qu’elles sont. Il précise : "Je connais si peu les méthodes d’« acting » et j’ai tellement peur de les utiliser dans mon travail que tout ce que je voulais, c’était connaître au mieux les actrices et répéter autant que possible. Plus pour mon propre besoin que pour le leur. J’ai senti un point commun aux trois actrices principales lorsqu’elles sont venues me rencontrer: elles étaient ouvertes à de nouveaux défis. Et pour un réalisateur, ces moments dans la vie d’un acteur apportent une intensité très intéressante à travailler."
Avec Frederick Lau, Vicky Krieps, Marco Lorenzini...
Le saviez-vous ? Gutland signifie littéralement "le bon pays" et est le nom de la région du Luxembourg dans laquelle a grandi le réalisateur. Selon lui, la vie y est si paisible qu'on peut "avoir la sensation troublante d’un vaste monde souterrain où les secrets sont bien gardés, où tout n’est pas comme il semble être".