Non, Ryan Gosling n'est pas le premier First Man de l'Histoire du Cinéma. Vingt-trois ans avant lui, l'astronaute qui fût le premier à poser le pied sur la Lune a eu les traits d'un certain Mark Wheeler dans Apollo 13, où le personnage apparaissait le temps d'une scène en forme de clin-d'oeil : alors que le film s'ouvrait sur Jim Lovell assistant à l'alunissage devant un poste de télévision, l'astronaute est ensuite chargé, en compagnie de Buzz Aldrin (Larry Williams), de distraire la mère du personnage incarné par Tom Hanks et lui sortir de la tête les prédictions pessimistes de la NASA dans le long métrage de Ron Howard.
Un cinéaste avec qui Mark Wheeler a collaboré à plusieurs reprises : en 1991, il interprète Pengelly dans Backdraft et sa carrière, débutée en 1973 et presqu'exclusivement composée d'apparitions dans des séries et téléfilms (à l'exception d'un rôle de réceptionniste dans Conversation secrète, Palme d'Or de 1974), s'exporte alors sur le grand écran, où il s'illustrera de nouveau dans Horizons lointains, Apollo 13, En direct sur Ed TV... et puis plus rien. Ou presque, si l'on compte sa participation à un court métrage de 2009 qui reste, aujourd'hui encore, sa dernière prestation d'acteur.
Le comédien a, en effet, disparu des radars depuis, et visiblement quitté le monde du cinéma et des séries. Et il est très difficile de savoir ce qu'il est devenu, tant les informations à sont sujet sont rares. Un sort que ne devrait pas connaître Ryan Gosling, second acteur à incarner Neil Armstrong et que First Man pourrait emmener au firmament, si le film de Damien Chazelle parvient à se frayer un chemin jusqu'aux Oscars et lui offrir sa première statuette, lui qui a déjà été nommé à deux reprises : en 2007 et 2017 pour Half Nelson et La La Land. La troisième fois sera-t-elle la bonne ?
"First Man" : la grande aventure Apollo 11
