"Faut qu'on entre en guerre !" Zoé, 21 ans, se débat entre les cours, les stages et les petits boulots mal payés. Elle en a assez d'être mal considérée à cause de son jeune âge et de son inexpérience. Fatiguée d'enchaîner les galères, elle entend bien changer les choses autour d'elle. Pour cela, elle décide, avec l'aide de ses colocataires, de lutter contre le système de l'intérieur.
C'est ce combat que retrace Les Affamés (à ne pas confondre avec son homonyme québécois), premier long métrage de Léa Frédeval, qui adapte avec Bastien Daret son propre roman paru en 2014, Les Affamés, Chroniques d’une jeunesse qui ne lâche rien. Si le cinéma français s'est souvent emparé du sujet de la jeunesse, c'est pour en suivre le désoeuvrement (L'Effrontée, Belle Épine), les peines de coeur (La Boum, LOL), la recherche d'identité (Naissance des pieuvres, Bande de filles) ou pour y porter un regard amusé (Les Beaux Gosses) mais peu de longs métrages se sont penchés sur la précarité des 18-25 ans et leur colère vis-à-vis de la société.
Capture d'écran
Dans le rôle de Zoé, on retrouve Louane Emera, César du meilleur espoir féminin en 2015 pour La Famille Bélier. Autour de l'actrice et chanteuse sont réunis François Deblock (C'est beau la vie quand on y pense), Marc Jarousseau (plus connu sous son nom de youtubeur, Kemar), Rabah Naït Oufella (Grave), Bruno Sanches (le partenaire d'Alex Lutz au sein du duo Catherine et Liliane) et Pierre François Martin-Laval.
Pour faire la connaissance de cette génération d'Affamés, rendez-vous en salles le 27 juin 2018.
