Un SF de Ridley Scott culte : Alien, le huitième passager. "Alien est sûrement un des plus grands classiques du film d'épouvante/SF ! Il faut absolument le voir ou le revoir. Ridley Scott parvient à nous faire peur en nous montrant très peu le fameux monstre, d'une exceptionnelle et repoussante beauté. La créature est devenue depuis une légende du 7ème art, hantant avec cruauté l'esprit des spectateurs. Les scènes cultes : la découverte du face-hugger, la sortie de l'Alien du ventre de John Hurt, l'agression de Ripley par l'androïde Ash, la traque du xénormorphe dans les tuyaux d'aération et bien sûr, le duel final." Vincent Formica
Matt Damon dans l'espace : Interstellar. "Pourtant fan du travail de Christopher Nolan, je suis allé voir Interstellar sans grand enthousiasme, guère convaincu par les bandes annonces. Dès les premières secondes j'ai été captivé par ce film, la puissance du récit, l'époustouflante partition d'Hans Zimmer et la prestation parfaite de Matthew McConaughey. Ce n'est pas juste un grand film de SF, c'est tout simplement un grand film de cinéma." Clément Cusseau
Une autre expédition sur la planète rouge : Mission to Mars. "Sorti en 2000, Misson To Mars lorgne, toutes proportions gardées, du côté de 2001, L'Odyssée de l'espace et Apollo 13 tout en étant un divertissement honnête. Parfois trop naïf, le récit nous emporte tout de même grâce à l'interprétation d'une équipe de comédiens parfaits, de Gary Sinise à Tim Robbins en passant par Don Cheadle et Connie Nielsen. Les scènes sur la planète Mars sont à couper le souffle, servies par la sublime partition du maestro Ennio Morricone. Si le film n'a pas fait date dans l'histoire de la SF, il a certainement ouvert la voie à des films comme Gravity ou Interstellar." Vincent Formica
Une autre façon d'évoquer la conquête spatiale : Capricorn One. "Et si un vol habité à destination de la planète Mars tournait au canular organisé par les plus hautes sphères du pouvoir... Un postulat de base qui inscrit d'entrée de jeu ce "Capricorn One" dans la tradition des thrillers politico-paranoïaques alors en vogue dans les années 1970. Sorti un peu plus tard que "A cause d'un assassinat", "Conversation secrète" et "Les Trois jours du Condor", ce long métrage du bon faiseur Peter Hyams n'en reste pas moins efficace dans sa manière de jouer de la théorie du complot et de traiter de la perte de confiance du peuple américain envers ses institutions. Le tout est servi par un casting de haute voltige (James Brolin, Elliott Gould, Sam Waterston, Hal Holbrook toujours excellent en éminence grise) et agrémenté de quelques scènes d'action assez modernes pour l'époque, dont la spectaculaire poursuite finale dans les airs." Guillaume Martin
