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    Jeremy Piven accusé de trois nouvelles agressions sexuelles; Scott Baio accusé à son tour
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Déjà mis en cause pour des agressions sexuelles en novembre dernier, Jeremy Piven fait face à 3 nouvelles accusations. Scott Baio, bien connu des fans de "Happy Days" et surtout "Charles s'en charge", est aussi accusé d'agressions sexuelles.

    Plus les jours passent, plus l'atmosphère devient hautement toxique à Hollywood. Accusé d'agression sexuelle fin octobre dernier par la comédienne Cassidy Freeman, l'acteur d'Entourage Jeremy Piven avait nié catégoriquement les allégations portées contre lui. Mais le comédien reste dans l'oeil du cyclone : trois nouvelles accusations d'agressions sexuelles viennent d'être portées contre lui, selon le site Buzzfeed News, ce qui porte le total d'accusations à huit le concernant.

    "Ces allégations, dont l'une d'elles remonte à plus de 30 ans et les autres à 20 ans, sont totalement fausses" a déclaré Jeremy Piven dans un communiqué publié suite à ces accusations. "Comme l'a prouvé le test du détecteur de mensonges que j'ai passé, je n'ai jamais exercé de contraintes ou forcé quelqu'un à faire quelque chose contre sa volonté. Au contraire, si n'importe quelle femme disait "non", j'arrêtais".

    Ces agressions sexuelles présumées se seraient déroulées en 1985, 1994 et 1996. L'une des accusatrices, du nom de Susan McCain Olson, a raconté que les faits se seraient produits lorsqu'elle était figurante sur le film Lucas, alors qu'elle était âgée de 17 ans. L'autre accusation est faite par une femme qui tient encore à rester anonyme. Celle-ci explique que l'acteur a tenté d'abuser d'elle lorsqu'il tournait Dr. Jekyll et ms. Hyde en 1994 à Montréal. La 3e accusatrice, Diane Gonzalez, relate des faits qui se seraient déroulés en 1996, où elle était figurante dans la Sitcom Ellen.

    De son côté, Scott Baio lui aussi mis en accusation

    L'ancien comédien de la fameuse série TV Charles s'en charge, Scott Baio, est lui aussi désormais pris dans la vague des accusations qui balaye Hollywood depuis plusieurs mois. Il fait ainsi face à des accusations d'agressions sexuelles de la part de sa co-partenaire dans la série, Nicole Eggert, qui l'accuse "de l'avoir molestée lorsqu'elle avait 14, 15 16 et 17 ans". La comédienne a mis en cause Baio dans un message posté sur Twitter ce samedi, accusant son ex collègue de l'avoir violée lorsqu'elle avait 14 ans, dans le garage de sa maison.

    Quelques heures plus tard, Scott Baio a allumé les contre-feux dans un Facebook Live : "ma réputation est atteinte, ma famille doit traverser cette épreuve, et j'en ai assez de ça !" Pour lui, ces accusations "sont des mensonges à 100%", tandis qu'il se déclarait prêt "à mettre KO toutes les fausses rumeurs faites sur lui sans preuves". Toujours selon Baio, les rumeurs sur d'éventuels rapports sexuels alors que Nicole Eggert était mineure remontent à 2012 et ont refait surface lorsqu'Eggert "faisait la promotion de trois Reality Show". En 2017, ces accusations ont à nouveau refait surface; les conseillers juridiques de Scott Baio ont alors déclaré que si les faits étaient avérés, l'intéressée n'avait cependant pas porté plainte.

    Scott Baio ne nie pas avoir eu des relations sexuelles avec Nicole Eggert; ce qu'il nie, c'est qu'elle était mineure à l'époque. Et de produire dans son facebook Live un script de Charles s'en charge daté de mai 1990 et la page IMDB de la comédienne, dont la date de naissance est janvier 1972. "A l'époque du tournage, cela lui faisait donc exactement 18 ans et 4 mois". Et Baio de s'interroger : "c'est ma meilleure amie et maintenant tout à coup je suis un Boogie Man ? [...] Le problème avec çe genre de procédé c'est que les personnes qui ont des revendications légitimes ne sont pas prises au sérieux, et c'est ça c'est un vrai problème".

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