Avec François Civil, Olivier Rabourdin, Manon Azem...
De quoi ça parle ? Tête brûlée, accro aux sensations fortes, Tony ne vit que pour une seule chose : devenir pilote professionnel de moto superbike. Jusqu'au jour où il découvre que la mère de son fils est liée à la pègre manouche. Seule issue pour la sortir de cet engrenage : mettre ses talents au service des truands. Pilote de circuit le jour, go-faster la nuit, Tony est plongé dans une spirale infernale qui le mène au bord de la rupture…
1. DE LA BOXE AU GO-FAST
Pour Burn Out, Yann Gozlan et Guillaume Lemans ont adapté le roman "Balancé dans les cordes" de Jérémie Guez qui se déroule dans le milieu de la boxe pour le transposer à celui des courses de moto. C'est la spirale infernale dans laquelle plongeait le personnage principal (contraint d’exécuter des missions périlleuses pour le compte d’un dangereux caïd de cité) et le fait que les policiers étaient quasi absents du récit qui a donné envie à Gozlan de se lancer dans ce projet.
2. UNE THEMATIQUE CINEMATOGRAPHIQUE
Le go-fast, pratique qui consiste à importer des produits de stupéfiants ou de contrebande le plus rapidement et le plus discrètement possible d'un point à un autre, est un thème qui a déjà été abordé plusieurs fois dans le cinéma français. A titre d'exemples, nous pouvons citer Go Fast de Olivier Van Hoofstadt, Le Convoi de Frédéric Schoendoerffer ou encore Sous X de Jean-Michel Correia.
3. SCENES DE GO-FAST
Pour les scènes de go-fast, Yann Gozlan et son équipe n'avaient ni le temps, ni les moyens de ré-éclairer des tronçons d’autoroute. Même s'ils devaient privilégier les ponts et les tunnels lumineux, ils ont dû se débrouiller avec les contraintes des autorisations qui leur imposaient de tourner sur des routes parfois très peu éclairées. "L’apport du numérique pour ces séquences a été d’un grand secours. Il est le seul médium à même de capter ce que voient nos yeux la nuit, avec toutes les nuances. L’hypersensibilité de la RED ainsi que l’utilisation d’optiques à pleine ouverture nous ont permis de filmer ces scènes sans éclairage d’appoint, en préservant la spécificité de la lumière nocturne", se rappelle le cinéaste.