Waterworld, version marine de : Mad Max. "En 1979, George Miller débarque avec son western futuriste et lance au passage la carrière d'un des plus grands noms du cinéma international. Pour sa première réalisation, il explose tous les records et devient un pilier de l'âge d'or du cinéma australien. Il faut dire que le metteur en scène réussit à nous emporter avec son rythme effréné, ses courses-poursuites décoiffantes et son face-à-face violent entre pirates du désert et flic assoiffé de vengeance. Le regard foudroyant et la carrure robuste de Mel Gibson donnent à ce Mad Max une émotion et un physique inoubliables." Caroline Langlois
Dennis Hoppert est méchant : Blue Velvet. "Après l'échec public et critique de "Dune", David Lynch décide de s'atteler à une oeuvre plus personnelle. "Blue Velvet" permet à Lynch d'établir les canons de son style et les bases de son univers étrange, surréaliste et schizophrène, toujours sur le fil entre la candeur et le trash. Ici, le cinéaste gratte le vernis d'une banlieue américaine apparemment paisible et nous invite à plonger dans un monde où névroses et perversité se révèlent au grand jour. Avec une intrigue classique de film noir (la femme fatale, le héros qui joue les détectives, le bad guy, la petite amie immaculée), le cinéaste parvient à donner vie à un long-métrage troublant et fascinant mais aussi plus accessible que les labyrinthiques "Lost Highway" ou "Mulholland Drive". Une bonne porte d'entrée pour ceux qui souhaiteraient découvrir son oeuvre. A souligner : la musique entêtante d'Angelo Badalamenti et la composition terrifiante et hallucinée de Dennis Hopper." Emilie Schneider
Kevin Costner dans un monde post-apocalyptique : Postman. "Après le triomphe de Danse avec les loups, Kevin Costner était le roi du monde. Et puis, patatra, l’idole chuta. La raison ? The Postman. Traîné dans la boue, le film mérite une séance de rattrapage. Un souffle épique parcourt la pellicule… par moments seulement, je vous l’accorde, mais c’est déjà ça." Vincent Garnier