Après un lancement réussi cet été, ce qui était présenté à l'origine comme une saga estivale a petit à petit trouvé sa place dans la grille d'avant-soirée de TF1 et dans le coeur des téléspectateurs. La chaîne vient de commander 60 nouveaux épisodes de Demain Nous Appartient alors que le tournage des 130 premiers touchait à sa fin. Marie Guillaumond, la directrice de la fiction de TF1, est revenue pour nous sur cette aventure risquée.
"Pour nous, c’est énorme. C’est quand même un pari incroyable. On travaille sur Demain nous appartient depuis un peu plus d’un an seulement, ça remonte à octobre 2016. Et on a réussi à tourner à partir de mai, à diffuser à partir de juillet, tout ça avec le succès qu’on connaît. C’est un feuilleton qui a immédiatement trouvé son public avec un genre bien déterminé, une promesse claire et rien à envier à ce qui pouvait se faire ailleurs… En quatre mois, on a réussi à créer un vrai rendez-vous et à bouleverser les habitudes des français. Il n’y avait pas de fiction française à cette heure-là jusqu’ici."
Les audiences de la série, commentées jour après jour sur les sites médias, semblent être à la hauteur des espérances de la chaîne : "On a une audience extrêmement solide. On a stabilisé notre leadership sur les ménagères. C’est un gros succès qui se caractérise aussi par son mode de consommation puisqu’on gagne 500 000 téléspectateurs par épisode en replay."
Ces 60 épisodes correspondent à une diffusion jusqu'à la mi-mars 2018. TF1, petits bras ? Pas vraiment, l'objectif est bien sûr d'aller au-delà et de la diffuser sans interruption : "Pour nous, 60 épisodes, c’est plutôt voir le verre plein : c’est la moitié de la commande initiale, c’est déjà beaucoup. On est parti pour durer. Il faut que ça continue à progresser, que le rendez-vous continue à installer ses fondations, mais ça sent bon."
Chaque épisode du feuilleton coûterait environ 120 000 euros : "C’est un projet au long cours, industriel, très engageant pour le groupe TF1 d’une manière générale. Maintenant qu’on a réussi à construire cette locomotive, à mettre les wagons sur les rails et à enclencher le mouvement, il faut que ça devienne le TGV. C’est un terrain de jeu inépuisable , il y a une multitude de leviers à actionner et d’ingrédients avec lesquels nous pouvons travailler : les guests, les intrigues... et pourquoi pas un jour des prime time… Tout est possible !" Après la chanteuse Joyce Jonathan, c'est d'ailleurs Frédérique Bel (La Mante) qui rejoindra la série à partir du 4 décembre dans un rôle décrit comme "machiavélique" !
Vous pourrez retrouver prochainement l'intégralité de notre entretien avec Marie Guillaumond.