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    6 réalisateurs qui ont commencé par le cinéma d'horreur
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Avant de signer le film de SF "Seven Sisters", son réalisateur, le norvégien Tommy Wirkola, est passé par la case films d'horreur avec le délirant "Dead Snow". Un parcours qui fut aussi balisé par de glorieux aînés...

    James Wan

    Né à Kuching, en Malaisie, c'est pourtant en Australie que grandit James Wan, où il poursuit le rêve qui l'obsède depuis ses 11 ans : devenir réalisateur. A 18 ans, il rejoint la prestigieuse Royal Melbourne Institute of Technology, obtient un diplôme en Arts et rencontre Leigh Whannell, qui deviendra son principal collaborateur. Il se forme au sein de l'école en réalisant plusieurs courts-métrages et le film d'horreur Stygian, qui sera récompensé comme meilleur film lors du Festival du film Underground en 2000, à Melbourne. Soit l'histoire d'un jeune couple, Jamie & Melinda, piégés dans un monde nommé Exile, où Jamie doit justement partir à la recherche de sa compagne.

    Quatre ans plus tard, James Wan posera une nouvelle pierre dans le jardin de l'horreur avec Saw, qui sera un énorme succès au Box Office (plus de 100 millions de $), surtout vu le budget du film, dérisoire  : 1,2 millions $. Une belle ironie, si l'on songe que Leigh Whannell et James Wan ont eu beaucoup de mal à financer leur film. Ils ont alors décidé de renoncer à leur salaire au profit d'un pourcentage sur l'oeuvre, en cas de succès hypothétique.

    Essuyant de nombreux refus des producteurs, ils ont décidé de puiser dans leurs propres économies et s'endetter, afin de pouvoir filmer la première scène du film. Dupliquée sur DVD, la scène fut envoyée à Gregg Hoffman, qui accepta de produire le film. Pour tout dire, le film devait même être un direct to video. Après des projections test particulièrement convaincantes, ce petit film tourné en un temps record de 18 jours s'est vu accorder les honneurs d'une sortie sur grand écran.

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