You Were Never Really Here de Lynne Ramsay - Compétition - Sortie sans date
DE QUOI ÇA PARLE ?
La fille d’un sénateur disparaît. Joe, un vétéran brutal et torturé, se lance à sa recherche. Confronté à un déferlement de vengeance et de corruption, il est entraîné malgré lui dans une spirale de violence...
JOAQUIN PHOENIX ET CANNES
L'acteur américain a pour la 7ème fois un film présent au Festival de Cannes, dont 5 furent en compétition : The Yards, La Nuit nous appartient, Two Lovers et The Immigrant, tous les 4 mis en scène par James Gray. Sa première présence date de 1995, pour lequel To Die For de Gus Van Sant était sélection en Séance spéciale.
QU'EN PENSE LA PRESSE ?
Simon Riaux / Ecran Large : "On demeure interdit devant la force et la beauté de ce film, où un ange de la mort aux affects exacerbés apprend progressivement à cohabiter avec la permanence du mal. Lynne Ramsay prouve ici avec un talent inoui qu'elle est capable d'investir quelques uns des codes les plus usés du cinéma de genre pour les réinventer. Son film est une oeuvre désarmante de simplicité, qui manie avec autant de maestria l'épure que la sophistication." - Lire la critique complète
Louis Guichard / Télérama : "(...) Lynne Ramsay poursuit une oeuvre plutôt discrète, paradoxalement, car elle ne recule pas toujours devant le tape-à-l'oeil dans sa réalisation. (...) Mais c'est Joaquin Phoenix qui donne vraiment sa dignité au film. L'acteur, qui en a souvent fait des tonnes, offre, cette fois, simplement, son corps alourdi, sa barbe broussailleuse et, sans doute, ce qu'il y a de plus désespéré en lui. Il n'avait jamais été aussi vrai, et à ce point émouvant." - Lire la critique complète
Philippe Guedj / Le Point : "(...) On ne sait même pas vraiment si cet objet si atypique soutiendra l'épreuve du temps. Ni même si l'on a vraiment adoré ce récit anxiogène, jouant parfois un jeu dangereux avec la complaisance. Notamment lors d'une curieuse scène finale à double détente (si l'on peut dire…), qui a cependant le mérite de retourner complètement le rapport de force entre Joe et la jeune Nina. Mais la force brutale de ce polar au-dessus du vide et la beauté graphique scintillant épisodiquement au creux de cette noirceur boueuse font assurément de ce film l'une des expériences les plus foudroyantes d'un 70e Festival qui en avait bien besoin." - Lire la critique complète
Thomas Sotinel / Le Monde : "En guise de dessert, un bain de sang. Le dernier film de la compétition est une variation féministe sur le thème de Taxi Driver, un collage dégoulinant d’hémoglobine, qui réarrange les éléments d’un genre – le film de vengeur urbain – avec ironie. Celle-ci fait un puissant antidote à l’adrénaline et You Were Never Really Here impressionne plus par une puissance conceptuelle rarement appliquée à ce genre de matériau que par l’excitation que l’on en retire." - Lire la critique complète
Aurélien Allin / Cinemateaser : "Personnage/acteur, mise en scène, narration, propos : tout dans You Were Never Really Here semble se dédoubler. Rien qui ne témoigne du moindre paradoxe ou de la moindre contradiction. Juste de la richesse du film et de la maîtrise avec laquelle Ramsay le conduit." - Lire la critique complète