NOTRE PALME
Brigitte Baronnet : 120 Battements par minute de Robin Campillo : émouvant, vibrant, vivant, engagé... Sans hésitation aucune, ma Palme 2017.
Léa Bodin : You Were Never Really Here. Taxi Driver rencontre Psycho, Joaquin Phoenix prouve une fois de plus qu'il est le plus grand acteur de sa génération et Lynne Ramsay qu'elle est une grande réalisatrice. Merveille.
Vincent Formica : Cuori Puri, bouleversant premier film de Roberto de Paolis. Présenté à la Quinzaine des réalisateurs, il aurait largement eu sa place en sélection officielle.
Vincent Garnier : 120 battements par minute. Un grand sujet mérite un grand film, et c'est le cas avec celui de Robin Campillo. Une merveille d'intelligence et d'émotion.
Gauthier Jurgensen : 120 Battements par minute de Robin Campillo.
Corentin Palanchini : 120 Battements par minute de Robin Campillo.
Maximilien Pierrette : In the Fade, avec un Grand Prix du Jury pour You Were Never Really Here. Ou l'inverse. D'un côté un très beau drame sur un sujet qui nous touche presqu'au quotidien, de l'autre un thriller brillant, qui revisite Taxi Driver avec beaucoup d'intensité, de violence et de beauté.
NOS PRIX D'INTERPRETATION
Brigitte Baronnet : La fougueuse jeunesse de 120 battements par minute.
Léa Bodin : Robert Pattinson dans Good Time, épatant dans le rôle d'un délinquant paumé prêt à tout pour sortir de prison son frère handicapé mental (impressionnant Ben Safdie, par ailleurs). Joaquin Phoenix est quant à lui hors concours tellement il est au-dessus de tout. Chez les femmes, aucune prestation ne m'a transcendée, mais j'ai trouvé que Nicole Kidman était le principal intérêt des Proies, alors Nicole Kidman.
Vincent Formica : Selene Caramazza et Simone Liberati dans Cuori Puri. D’authentiques performances d’acteurs, simples et poignants.
Vincent Garnier : Jean-Louis Trintignant pour son rôle de vieux monsieur indigne dans Happy End.
Gauthier Jurgensen : Jean-Louis Trintignant dans Happy End et Maryana Spivak dans Faute d'amour
Corentin Palanchini : Barry Keoghan qui joue un ado terrifiant dans Mise à mort du cerf sacré et n’ayant pas vu In the Fade, je donnerais le Prix d’interprétation féminine à Nicole Kidman dans le même Mise à mort du cerf sacré de Yórgos Lánthimos.
Maximilien Pierrette : Joaquin Phoenix, qui redéfinit le mot "habité" dans You Were Never Really Here, et Diane Kruger, bouleversante dans In the Fade.
LA SURPRISE
Brigitte Baronnet : Croiser une légende du cinéma américain totalement par hasard : Dustin Hoffman à la fenêtre de sa voiture, saluant les passants de la Croisette, à la sortie de la projection officielle The Meyerowitz Stories !
Léa Bodin : La découverte du film Nothingwood, documentaire complètement fou sur le personnage extraordinaire qu'est l'acteur afghan Salim Shaheen. J'y allais en trainant les pieds, en me disant : "Un documentaire sur l'Afghanistan, ça va être horriblement déprimant..." Pas du tout ! C'est mon coup de coeur du Festvial : intelligent, drôle, bouleversant... Une perle et une excellente surprise !
Vincent Formica : Bushwick de Cary Murnion et Jonathan Milott, une pépite produite par Netflix tournée en plan-séquence façon Birdman.
Gauthier Jurgensen : Prendre l'ascenseur avec Michael Haneke, le féliciter et l'entendre répondre : "On fait ce qu'on peut..." en riant.
Maximilien Pierrette : Un peu de Michel Gondry, un soupçon de Truman Show, Mark Hamill, de l'humour, de la tendresse, un petit rôle d'Andy Samberg… Bref, belle surprise que ce Brigsby Bear, feel-good movie moins balisé qu'on ne pourrait le croire présenté en clôture de la Semaine de la Critique. Ça mérite une date de sortie dans les salles françaises, non ?
LA SCENE CHOC
Brigitte Baronnet : La scène d'ouverture de L'Amant double de François Ozon, et la scène de cloture de Happy End de Michael Haneke.
Léa Bodin : ATTENTION SPOILER. spoiler: Joaquin Phoenix, qui après avoir dézingué plein de mecs au marteau, entre dans une chambre pour tuer le dernier et le découvre déjà mort, égorgé, dans You Were Never Really Here.
Vincent Formica : Dans Bushwick, Dave Bautista qui se retire un énorme morceau de verre du mollet pour ensuite cautériser la plaie en faisant chauffer la lame de son couteau avec une fusée de détresse. Badass !
Vincent Garnier : La dernière scène d'Une femme douce qui voit l'héroïne violée par des policiers. Même si cet acte barbare s'avère finalement un cauchemar, le spectateur prend cette violence en plein visage alors que rien ne l'avait préparé à cela.
Gauthier Jurgensen : L'oncle de Jeanne d'Arc qui tape un dab dans Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc. Je ne l'ai pas vu venir.
Corentin Palanchini : Celle du « singe » de The Square, un moment hallucinant de gêne entre des convives d’un événement de bienfaisance et un homme (l’acteur Terry Notary) copiant l’attitude animale et instinctive d’un singe agressif... Glaçant !
Maximilien Pierrette : Le final de Mise à mort du cerf sacré, et le moment où Diane Kruger doit choisir un petit cercueil pour son fils dans In the Fade, aussi glaçants l'un que l'autre. Dans un tout autre genre, D'après une histoire vraie nous offre un "jump scare" assez lunaire, et la VR concoctée par Inarritu une vraie claque.
LA REPLIQUE
Brigitte Baronnet : "C'est open !" Gérard Depardieu dans le rôle d'un voyant face à Juliette Binoche, dans Un beau soleil intérieur... Instantanément culte !
Léa Bodin : Le "Vous aimez la tarte aux pommes ?" lancé par le personnage d'Elle Fanning à celui de Colin Farrell dans Les Proies. Inspiré par American Pie ?
Vincent Formica : Encore dans Bushwick, Lucy (Brittany Snow) perd son doigt en se faisant tirer dessus ; malgré la douleur, elle lance à Stupe (Dave Bautista) : "Comment je vais faire quand je vais me marier ?" Fou rire collectif dans la salle.
Vincent Garnier : "Pour les cendres, vous avez un pourcentage en tête ? 60-40 ?
- J'avais plutôt pensé à 80-20" (120 battements par minute)
Gauthier Jurgensen : "De Gaulle, pompe à merde ! Pompidou, pompe à merde ! Ce sont tous des pompes à merde !" dans Le Redoutable.
Corentin Palanchini : "De Gaulle, pompe à merde ! Pompidou, pompe à merde ! Ce sont tous des pompes à merde", dans Le Redoutable. Un grand moment de solitude godardien.
Maximilien Pierrette : Entre le "Je peux voir vos poils ?" de Mise à mort du cerf sacré, et le "Vous aimez la tarte aux pommes ?" des Proies, Colin Farrell aura été l'aimant à répliques pour le moins déstabilisantes pendant ce festival.
LA RENCONTRE
Brigitte Baronnet : Touchée par Agnès Varda et JR pour leur documentaire Visages Villages, dont le sourire et la gentillesse ne peuvent que vous procurer de la joie.
Léa Bodin : Beaucoup de belles rencontres, notamment avec la réalisatrice de Nothingwood et les réalisatrices et la comédienne de La Fiancée du désert, mais j'ai envie de retenir le selfie avec Colin Farrell (c'est lui qui a insisté, bien sûr).
Vincent Formica : L’actrice principale de Patti Cakes, Danielle MacDonald, et le réalisateur Geremy Jasper. Enthousiastes et passionnants.
Gauthier Jurgensen : J'avais honte d'exister face à Stacy Martin.
Corentin Palanchini : Avec Dominic West pour The Square, dans lequel il n’a que quelques scènes. Un homme dont le charisme n’a d’égal que la gentillesse.
Maximilien Pierrette : Diane Kruger, très émouvante lorsqu'elle parle de son rôle dans In the Fade, mais surtout Eva Green, pour une rencontre bien trop courte pendant laquelle nous avons quand même eu le temps de plaisanter sur la durée de l'interview.
LE TALENT QU'ON A ENVIE DE SUIVRE
Brigitte Baronnet : Léa Mysius, réalisatrice d'Ava (à la Semaine de la critique) et son actrice, Noée Abita, sans oublier le casting de 120 BPM.
Léa Bodin : La jeune Oona Laurence, excellente dans Les Proies et Ekaterina Samsonov, magnétique dans You Were Never Really Here. Du côté des garçons, Matthieu Lucci, dont c'était le premier rôle, livre une prestation très prometteuse dans L'Atelier.
Vincent Formica : Danielle MacDonald, bouleversante et hilarante à la fois dans Patti Cake$.
Vincent Garnier : L'ensemble du casting de 120 battements par minute tellement chacun des comédiens se révèle juste et vivant.
Gauthier Jurgensen : Nahuel Perez Biscayart, déjà repéré dans Je suis à toi.
Corentin Palanchini : Barry Keoghan, l’ado de Mise à mort du cerf sacré, qui parvient à être terrifiant en en faisant le moins possible. On le verra prochainement dans Dunkerque et, à n’en pas douter, un paquet de bons films.
Maximilien Pierrette : Barry Keoghan. Avec ou sans prix d'interprétation, nul doute que ce jeune acteur ira loin. Surtout avec un film comme Dunkerque sur son CV en juillet.
Notre interview avec Barry Keoghan et Colin Farrell
LA SOIREE QUI NOUS A FAIT VIBRER
Brigitte Baronnet : La soirée complètement dingue pour le film 120 BPM : croiser le gratin du cinéma français dont deux Palmes d'or (Laurent Cantet et Jacques Audiard), découvrir que Céline Sciamma assure aux platines... et simplement le plaisir d'échanger quelques mots avec l'équipe du film à la joie communicative.
Léa Bodin : Une soirée donnée en je ne sais quel honneur au Château du Suquet, dans un décor digne d'Eyes Wide Shut avec une vue imprenable sur Cannes. Un cadre exceptionnel, de la bonne musique et un moment vraiment très chouette passé en très bonne compagnie.
Gauthier Jurgensen : Celle où j'ai réussi à boucler mes articles avant 2h du matin !
Maximilien Pierrette : Un petit tour à la soirée organisée pour l'enregistrement d'On n'est pas couché, puis un saut à la Villa Schweppes pour voir le concert d'IAM (en arrivant à temps pour "Petit frère" et "Je dans le Mia"). Et réussir à se lever sans mal pour aller voir Good Time à 8h30 le lendemain.
Une partie de l'équipe de120 battements par minute (dont le compositeur Arnaud Rebotini et le producteur Jacques Audiard) à la soirée du film
LA DECEPTION
Brigitte Baronnet : Manquer la soirée hommage à André Téchiné entouré de ses muses ! Assurément un grand moment à vivre.
Léa Bodin : Avoir décroché une invitation pour la soirée de présentation de Twin Peaks au Grand Théâtre Lumière, m'être mise en habits de lumière (et même en robe Twin Peaks motif carrelage de la Black Lodge !) pour finalement être refoulée à moins d'un mètre du tapis rouge pour cause de surbooking...
Vincent Formica : Les Proies de Sofia Coppola, un grand sentiment d’inachevé.
Vincent Garnier : Le retour en partie raté de Sofia Coppola. On attendait du trouble, on le cherche encore.
Gauthier Jurgensen : Manquer Twin Peaks et le dernier film de Roman Polanski.
Maximilien Pierrette : Sans grande originalité, Les Proies de Sofia Coppola. Peu convaicu par Somewhere et Bling Ring, j'espèrais un retour en forme de la réalisatrice. Sur la première partie j'étais emballé. Après, moins.
LA CHANSON DU FESTIVAL
Brigitte Baronnet : Smalltown Boy de Bronski Beat : grand frisson au moment des premières notes pendant la projection de 120 battements par minute au Grand Théatre Lumière
Léa Bodin : Le magnifique morceau The Pure and the Damned, né de la collaboration entre Oneohtrix Point Never et Iggy Pop, générique de fin du film Good Time.
Vincent Formica : PBNJ, chanson entendue dans Patti Cake$.
Vincent Garnier : Toute la BO de Good Time, l'un des points forts du film... avec Robert Pattinson.
Gauthier Jurgensen : Smalltown Boy de Bronski Beat.
Maximilien Pierrette : C'est un peu de la triche car elle est dans le teaser et une autre chason du groupe donne son titre au film, mais difficile d'écouter "This Lullaby" des Queens of the Stone Age sans avoir un frisson.
La playlist de Cannes 2017 !
L'EXPLOIT DU FESTIVAL
Brigitte Baronnet : Tenter d'interviewer François Damiens qui manifestement avait plus envie de rigoler avec nous que de nous répondre sérieusement. "Tu gardes tout, hein ?" A défaut de tout garder, on restera avec le souvenir d'un excellent moment en sa compagnie, et de quoi alimenter notre bêtisier du Festival !
Vincent Formica : Rester jusqu’au bout de la projection d’Une femme douce de Sergei Losnitza.
Vincent Garnier : Avoir attendu près de 5 heures pour Happy End. Sur l'échelle de Marie Curie, l'exploit est faiblard, mais c'est une performance pour un festivalier.
Gauthier Jurgensen : Cinq heures de file d'attente pour voir le film de Michael Haneke Happy End.
Maximilien Pierrette : Ne pas être recalé de la moindre projection.
LA DECLARATION
Brigitte Baronnet : "J’essaye de remettre le fisting au goût du jour ! Ca n’est plus aussi populaire que ça ne l’a été !" John Cameron Mitchell, réalisateur de How To Talk To Girls At Parties, à notre micro.
Léa Bodin : "Vous savez, jouer une alcoolique, ce n'était pas vraiment un rôle pour moi, c'était naturel, j'adore l'alcool !" Emma Thompson, interrogée par Pierre Zéni pour TV Festival, la chaîne du Festval de Cannes pour le film The Meyerowitz Stories de Noah Baumbach.
Vincent Formica : "Dave Bautista est allergique aux chats" selon Cary Murnion et Jonathan Milott, qui nous ont livré une anecdote amusante à ce sujet en interview. La montage de muscles peut être terrassée par un petit félin… Bon à savoir !
Vincent Garnier : "A mon sens, ce qui est déterminant lorsqu'on voit un film pour la première fois, c'est la taille de l'écran: la taille ne devrait pas être plus petite que la chaise sur laquelle vous êtes assis. Il faut vraiment avoir le sentiment d'être humble et petit par rapport au grand écran."
Pedro Almodovar, lors de la conférence de presse du jury, le 1er jour du Festival.
Gauthier Jurgensen : "Je n'ai pas fait Okja pour mes enfants. Je n'ai qu'un fils et il a 21 ans." - Bong Joon Ho.
Corentin Palanchini : "The Search, dans ses gênes et la façon dont je l'ai fabriqué n'était pas assez costaud pour créer le désir (…) vous savez, on tombe tous à un moment, et l’essentiel c’est de se relever".
Maximilien Pierrette : "Ce film a changé ma vie" - Diane Kruger parle de son rôle dans In the Fade, au bord des larmes (il s'en est fallu de peu pour que l'un de nous deux craque)
LE MOMENT INSOLITE
Brigitte Baronnet : En pleine interview avec Christine Angot, Juliette Binoche passant une tête à travers les rideaux séparant les interviews : "Je viens voir si c'est plus sympa ici !"... Ou encore cet échange de tweets avec Xavier Dolan au sujet d'une première image de son nouveau film (qui n'était pas une première affiche !). Même quand le cinéaste n'a pas de film prêt pour Cannes, il est malgré tout là sur les réseaux sociaux !
Léa Bodin : La présentation par Esteban du film Ôtez-moi d'un doute de Carine Tardieu lors de sa reprise à la Quinzaine des Réalisateurs. Le comédien a notamment raconté qu'il n'avait pas pu être là lors de la présentation officielle car il n'avait trouvé aucun moyen de se loger à Cannes. Avec énormément de désinvolture et d'humour, il a parfaitement réussi à chauffer la salle avant la projection !
Vincent Formica : Croiser Igor (ou Grishka) Bogdanov en train de manger sur la plage Majestic 70. Une vision surréaliste.
Vincent Garnier : Ou plutôt le non moment : l'absence de Will Smith sur le tapis rouge.
Gauthier Jurgensen : Abel Ferrara qui joue de l'harmonica non loin de Bernard Menez et de Takashi Miike. Parfois, la vie est pleine de surprises.
Corentin Palanchini : Abel Ferrara et son harmonica.
Maximilien Pierrette : Petit Majestic. La troupe de Troma défile au milieu des festivaliers, dont Edouard Baer, autour de qui ils tournent, laissant entendre qu'il ne va pas falloir grand chose avec que tout ceci parte en chenille. Sauf que non, mais c'était amusant quand même.
LE PLUS GROS VENT
Brigitte Baronnet : Un vent par... Kristen Stewart (ou presque) ! Sous-estimer la foule qu'allait attirer la projection du court métrage de Kristen Stewart et ne pas réussir à rentrer à la projection littéralement prise d'assaut !
Léa Bodin : Sans aucun doute, le mistral.
Vincent Formica : Elisabeth Moss qui passe devant moi sans me dire bonjour, elle ne m’avait pas reconnu.
Gauthier Jurgensen : Louis Garrel n'a pas voulu imiter Jean-Luc Godard en interview. Mais il a refusé très gentiment !
Maximilien Pierrette : Pas un vent mais un rendez-vous doucement manqué avec Marine Vacth et Jérémie Rénier. Pour cause de retard (et de tournage de mon côté), j'ai juste eu le temps de dire bonjour au premier avant que l'interview ne soit finalement repoussée au lendemain. Et annulée quelques heures avant.
L'EDITION CANNES 2017 RESTERA MARQUEE PAR...
Brigitte Baronnet : La montée des marches du 70e anniversaire et l'impressionnante photo de groupe !
Léa Bodin : Le rouge du tapis, le bleu du ciel et le SOLEIL, qui aura su être présent pendant toute la quinzaine. Côté ciné, on ne se souviendra probablement pas de beaucoup de films...
Vincent Formica : Le retour de Twin Peaks !
Vincent Garnier : L'apparition de nouveaux acteurs (Netflix et Amazon) dans la cour des grands et les mesures de sécurité ultra renforcées pour cette 70 ème édition.
Gauthier Jurgensen : Netflix.
Corentin Palanchini : L’arrivée de films Netflix en compétition (pour la dernière fois ?)
Maximilien Pierrette : Une montée des marches phénoménale, un soleil constant et une Compétition dont on attendait mieux et où les coups de cœur ont été plus rares que d'habitude.
Cannes 2017 : une montée des marches légendaire pour le 70e anniversaire
Cannes 2017 : une montée des marches légendaire pour le 70e anniversaire