DE QUOI ÇA PARLE ?
Déjà adapté sur grand écran par le réalisateur allemand Volker Schlöndorff en 1990, The Handmaid’s Tale nous embarque à travers une politique américaine dictatoriale, où la religion domine la politique, et où une hiérarchisation des sexes s’est installée. Dans un futur proche rongé par la pollution, le taux de natalité a fortement diminué, condamnant les femmes à être victime d’une tragique persécution. Sous la domination des hommes, la gent féminine se voit donc séparée en trois catégories : les Épouses, qui dominent les maisons aux côtés des dirigeants, les Marthas, chargées des tâches ménagères, et les Servantes, à la fécondité encore intacte, exclusivement dédiées à la reproduction. La série suit le destin tragique et forcé d’Offred, réduite à la fonction de Servante.
UNE REFLEXION PROFONDE SUR LES INEGALITES HOMMES - FEMMES
Si The Handmaid’s Tale se positionne comme une fiction aux accents lugubres d’un futur pessimiste, elle s’articule également comme une remarquable vitrine des mœurs de notre société. À travers le passé et le destin d’Offred, le show montre avec émotion, toute la noirceur d’une évolution possible des lois et des idéologies, amenant à nous interroger sur les libertés et la place des femmes dans le monde. Un regard choc face à des problématiques contemporaines, exposé à travers une esthétique glaçante et moderne.
Programmée depuis le 26 avril sur la plateforme américaine Hulu, la nouvelle création de Bruce Miller sera diffusée dans notre hexagone sur OCS à compter du mardi 27 juin prochain sous le titre The Handmaid’s Tale : la servante écarlate. La série met à l’honneur un casting séduisant, sublimé par ses actrices, parmi lesquelles on retrouve notamment Elisabeth Moss (Mad Men) dans le rôle d’Offred, Yvonne Strahovski (Dexter), Ann Dowd (The Leftovers) ou encore la très remarquée Samira Wiley (Orange Is the New Black).