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    Il Etaix une fois... La carrière de Pierre Etaix, poète du cinéma français
    Laetitia Ratane
    Laetitia Ratane
    -Rédactrice en chef adjointe
    Très tôt fascinée par le grand écran et très vite accro au petit, Laetitia grandit aux côtés des héros ciné-séries culte des années 80-90. Elle nourrit son goût des autres au contact des génies du drame psychologique, des pépites du cinéma français et... des journalistes passionnés qu’elle encadre.

    Avec la disparition de Pierre Etaix s'éteint l'un des derniers poètes du cinéma français... Partons ensemble à la (re)découverte de la carrière de ce comédien-acteur-clown de génie, que nous avions rencontré en novembre 2010.

    D.R.

    Un langage à part

    L’une des sources du comique de Pierre Etaix est l’utilisation de la bande-son tonitruante. En effet, s’ils sont souvent muets ou peu bavards, ses personnages sont presque toujours abasourdis ou indisposés par le bruit de leur environnement, entre klaxons et marteaux piqueurs : dès lors, Le Soupirant utilisera des boules "Quies" et le promeneur de Tant qu'on a la santé sera gêné par le pépiement des oiseaux.

    Soucieux de mettre en scène un cinéma visuel, Etaix choisit en outre de mettre en avant les fantasmes et la rêverie de ses personnages et de donner plein pouvoir à l'imagination, allant jusqu’à détourner et animer ses objets : ainsi l’encrier et la plume refusant d’écrire la lettre de Rupture ou les lits en mouvement dans Le Grand amour.

    En 1989, le cinéaste ira plus loin dans son exploration des formes d’expression cinématographique : séduit par un dispositif capable d'instaurer un rapport nouveau entre le spectateur et l'image projetée, il réalisera pour la Géode le premier film de fiction "Omnimax", J’écris dans l’espace.

    Pierre Etaix préfère le langage visuel :

     

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