Une oeuvre enfin visible
Pendant plus de vingt ans et à la suite d’imbroglios juridiques mêlant avocat véreux et boite de production mal intentionnée, Pierre Etaix se voit interdire l’exploitation de ses films. Soucieux de les restaurer au plus vite, le cinéaste est très vite soutenu par des pétitions de cinéphiles et par la mobilisation de nombreuses personnalités du cinéma.
En 2007, il est épaulé dans son combat par le Festival de Cannes, qui projette "illégalement" la version restaurée de Yoyo dans le cadre de Cannes Classics, rouvrant ainsi un débat oublié. En juin 2009, Pierre Etaix et Jean-Claude Carrière gagnent leur procès et récupèrent leurs droits d’auteur. L’année d’après, ils sont de retour à Cannes, qui diffuse la version remastérisée du Grand amour.
Présentée ensuite au Festival de la Rochelle, l’intégralité des films restaurés d’Etaix est reçue chaleureusement dans toutes les salles françaises le 7 juillet. Quatre mois après, ils font enfin l’objet d’un très beau coffret dvd. Enrichi de bonus et d’un livret spécialement conçu par l’auteur, il offre l’occasion de (re)découvrir ses chefs d’œuvre du burlesque.
Pierre Etaix revient sur la restauration de son oeuvre :