En 2015, le Tribunal de Grande Instance de Paris condamne Luc Besson pour "contrefaçon caractérisée", suite à une plainte déposée par John Carpenter : selon le réalisateur américain, le Lock Out de Besson, sorti dans les salles en 2012, serait un plagiat de New York 1997. La loi donne alors raison à Carpenter et ses associés et le réalisateur français est condamné à verser 80 000 euros, répartis comme suit : 50 000 à StudioCanal, qui détient les droits d'exploitation de New York 1997, 10 000 euros au co-scénariste du film Nick Castle et 20 000 euros à John Carpenter.Dans la foulée, Luc Besson, parle d'une "entrave à la liberté artistique" et fait appel.
Luc Besson, lourdement condamné
Mais la Cour vient de rendre son verdict : Luc Besson devra finalement verser 465 000 euros aux ayants-droits, soit : 300 000 euros à StudioCanal, 100 000 euros de dommages et intérêts à destination de John Carpenter, 40 000 euros à son co-scénariste Nick Castle et 25 000 euros supplémentaires pour John Carpenter, Nick Castle et StudioCanal. Une somme inférieure aux 2,2 millions d'euros réclamés par la partie plaignante mais nettement supérieure aux 80 0000 euros dont il était question en première instance.
Je n'ai jamais plagié personne
En réponse à cette condamantion, EuropaCorp a déclaré : "La modicité de la condamnation montre que les tribunaux n’ont finalement retenu que de simples similitudes par rapport à l’importance des sommes demandées par les plaignants. Néanmoins, comme nous l’avons toujours dit, nous ne partageons pas l’interprétation faite par les tribunaux, car nous considérons que les deux œuvres n’ont rien de similaires dans leur impression d’ensemble. C’est pourquoi, en accord avec notre assureur, EuropaCorp a mis en œuvre son assurance 'erreurs et omissions' pour couvrir cette charge".
Le Cinquième élément, Taxi, Colombiana... Luc Besson et EuropaCorp n'en sont pas à leur première accusation de contrefaçon mais c'est la première fois que Besson est condamné à verser de telles sommes. Rappelons qu'en 2014, au micro de France 2 pour Complément d'Enquête, Luc Besson déclarait n'avoir "jamais plagié personne".