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    Suicide Squad : qui sont vraiment les super-vilains qui la composent ?

    Ils sont puissants, ils sont super méchants et ils sont fous : portrait des super-vilains les plus barrés de l'univers DC Comics.

    El Diablo, le desperado de la Suicide Squad

    Membre actif de la Suicide Squad, El Diablo – à ne pas confondre avec la telenovela éponyme – est loin d’être un enfant de chœur. Si cette escouade réunit exclusivement des super-vilains présentés comme les pires 'héros' pouvant sauver le monde, chacun possède une force de frappe qui lui est propre. À l’instar de ses acolytes d’Arkham, celui qui tient son surnom d’une résurrection mystère effectuée par un chaman a vu sa peine de prison être commutée en une mission suicide… Un enjeu qui est loin d’effrayer cette tête brûlée de l’univers DC qui, après être revenue d’entre les morts, ne craint plus rien ni personne.

    2016 Warner Bros. Entertainment Inc., Ratpac-Dune Entertainment LLC and Ratpac Entertainment, LLC

    Légende du Far West

    Apparu pour la première fois en 1970 dans l’All-Star Western #2, El Diablo est un personnage qui emprunte certaines facettes à l’archétype du desperado, tel qu’il se déclinait dans les classiques de Sergio Leone ou d’Eastwood. Son apparence actuelle fait davantage penser à celle d’un chef de gang West Coast, avec sa peau est entièrement recouverte de tatouages - y compris son visage, sur lequel sont tracés à l’encre indélébile les traits d’un squelette. Une façon pour El Diablo de rappeler son passage par l’au-delà, lorsqu’il se trouvait dans un coma profond semblable à une petite mort. Né sous la plume de Robert Kanigher et Gray Morrow au début des seventies, il a connu trois versions distinctes au gré de ses évolutions dans le temps.

    À l’origine, Lazarus Lane était l’unique El Diablo et l’a été jusqu’en 1989, date de naissance de la seconde version du personnage créée par le tandem Gerard Jones/Mike Parobeck. Son histoire prend sa source dans le Far West du XIXe siècle, lorsque les États-Unis, à peine constitués, étaient encore un terrain semi-sauvage dont il s’agissait de définir les contours au prix de violentes batailles et de la fameuse conquête de l’Ouest. Un contexte de grande agitation où un simple employé de banque pouvait tomber sous les balles de pillards. C’est ce qui arrive à Lazarus, alors guichetier, gravement touché lors d’un braquage commis par des bandits de grands chemins.

    À l’épreuve de la mort

    Laissé pour mort, il est ensuite frappé par la foudre. D’aucuns diront que le sort s’acharne, pourtant la chance va sourire à Lazarus, puisqu’il doit son salut à un chaman indien, qui le ramène à la vie à la manière de Jésus avec Lazare dans le Nouveau Testament. Cet ombrageux chaman, appelé Wise Owl (Hibou Sage) voit renaître un homme bon, qui décide de profiter de cette seconde opportunité que lui offre la vie pour revêtir le costume d’un justicier. Mais revenir à la vie a un coût et le démon intérieur qui a fait le voyage avec lui et l’habite désormais finit par noircir son âme de manière irrévocable. Animé d’un sentiment de vengeance grandissant, Lazarus Lane devient ainsi le premier El Diablo.

    Vilain de la résurrection, El Diablo prend ensuite l’identité de Rafael Sandoval, à la veille des années 90. Vivant au Texas, ce dernier marche dans les pas de son prédécesseur en étant entraîné dans la vilénie, non pas par un chaman, mais par un pyromane en série. De petit trafiquant à super-vilain, ce Diablo-là prolonge avec force la légende de Lazarus. Possédé par l’esprit d’un dieu aztèque, il a l’excuse d’être d’une certaine manière le pantin de l’entité spirituelle maléfique qui l’habite. Enfin, dernier El Dialo en date et pas des moindres, Chato Santana – incarné à l’écran par Jay Hernandez – est né de la collaboration artistique de trois hommes : Jai Nitz, Phil Hester et Ande Parks. Dans la veine des deux premiers personnages, le trio imagine un super-vilain dont le destin s’écrit à compter du moment où il s’éveille du coma dans lequel il était plongé. Comme Lane et Sandoval, Santana est rongé par un mal intérieur, extériorisé sur sa peau par des tatouages faciaux, comme pour mieux dessiner les marques de son lourd passé.

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