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    Suicide Squad : qui sont vraiment les super-vilains qui la composent ?

    Ils sont puissants, ils sont super méchants et ils sont fous : portrait des super-vilains les plus barrés de l'univers DC Comics.

    Amanda Waller, la dame de fer

    Il y a 40 ans, le personnage d’Amanda Waller naissait dans les pages du premier numéro de Legend qui, comme son nom l’indique, allait initier la légende de cette figure emblématique de DC Comics. Bien que l’imposante carrure de sa version animée – dans la série Batman de 1992 – ait marqué les esprits, celle-ci a été délaissée au profit de la silhouette plus ténue de Viola Davis, qui modernise le personnage dans Suicide Squad. La Suicide Squad, Amanda Waller la connaît bien. Fondatrice de cette escouade de crapules surentraînées, elle a souvent pris des décisions radicales, sujettes à controverse. Retour sur les temps forts de son parcours. 

    2016 Warner Bros. Entertainment Inc., Ratpac-Dune Entertainment LLC and Ratpac Entertainment, LLC

    Mystères et secrets

    Ayant coutume de ne laisser transparaître ni crainte, ni émotion d’aucune sorte, Amanda Waller cultive un épais mystère autour de sa personne et des missions qu’elle mène en marge du circuit officiel. Plus complexe qu’il n’y paraît, elle détient autant d’alias que de facettes. Le plus célèbre est celui d’Amanda Blake Waller, mais elle se fait également appeler White Queen (un alias qu’elle partage avec la super-vilaine Valentina Vostok), ou encore Black King (qui correspond quant à lui à Maxwell Lord de la Justice League). Enfin, elle emploie occasionnellement le nom de code Mockingbird. Une profusion d’identités, dont elle se sert pour dissimuler ses plans tactiques sans rien dévoiler de ses intentions.

    Fin stratège, elle entretient aussi le secret autour de ses origines. Lorsqu’on gratte le vernis du poste de directrice d’agence paramilitaire secrète qu’elle occupe au sein du gouvernement américain, on comprend qu’Amanda Waller tire sa soif de justice d’un drame personnel. Si les tragédies de la prime enfance sont souvent un élément déclencheur qui fait basculer super-héros et super-vilains d’un côté ou de l’autre, l’accident de voiture dont Amanda a réchappé reste le grand malheur de sa vie. Ayant perdu son mari et l’une de ses filles dans cet événement ô combien douloureux, elle se réfugie entièrement dans le travail. 

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    Figure matriarcale

    Éclairant de manière significative l’orientation qu’elle a ensuite donnée à son parcours, cet accident de voiture marque ses débuts à la tête de l’Agency, une organisation fédérale qu’elle crée à partir de la Task Force X ; avant qu’Harry Stein n’en prenne les rênes lorsqu’elle se spécialise dans le commandement de bataillons marginaux, couverts par le secret défense. Privée de sa fille, cette mère blessée retrouve certains réflexes maternels vis-à-vis de ses 'protégés' de la Suicide Squad. Recrutant ses membres derrière les barreaux de l’asile d’Arkham, elle dote cette brigade de têtes brûlées, réputées pour être aussi puissantes qu’ingérables.

    Laissant le commandement effectif au Capitaine Rick Flag, Amanda Waller n’est pas présente sur le terrain, préférant tirer les ficelles en coulisses. Avant de lâcher "ses fauves" dans la nature, la précautionneuse directrice veille toutefois à munir chacun d’eux d’une micro-bombe prête à exploser en cas de désertion. La Suicide Squad n’aura jamais aussi bien portée son nom ! Outre le rôle déterminant qu’elle a joué aux manettes de l'escouade, Waller s’est aussi illustrée en pilotant l’agence paramilitaire ARGUS, ainsi que le groupuscule des Shadow Fighters, avant d’œuvrer comme secrétaire des affaires "métahumaines"au sein du Département des Opérations Extra-normales, sous la présidence Luthor. Anti-manichéenne et énigmatique, Amanda Waller a su imprégner la Suicide Squad de son aura de chef de file. 

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