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    The Walking Dead, L'Enfer du dimanche, Braveheart... Ces discours de leaders qu'on suivrait jusqu'en Enfer

    À l'image de ceux de Rick dans le 1er épisode de la saison 8 de "The Walking Dead" ou de William Wallace dans "Braveheart", retour sur 16 discours de chefs de guerre ou de coachs qui ont fait leurs preuves à l'écran pour galvaniser les troupes.

    UFD

    "Battez-vous, et mourez, peut-être..."

    L'orateur : William Wallace (Mel Gibson), dans Braveheart, alors que la valeureuse équipe d'Ecosse s'apprête à affronter l'ennemi héréditaire anglais en situation d'infériorité numérique, sur une pelouse mal taillée (bataille dite du pont de Stirling ; les historiens qui ont vu le film cherchent encore le pont). LA référence incontournable en matière de discours guerrier (liberté chérie...) et de lyrisme sacrificiel. Une bonne source d'inspiration pour le sélectionneur, afin de transcender les joueurs avant l'entrée sur la pelouse, et de leur faire oublier leurs peurs.

    Les alternatives

    Un peu moins lyrique mais plutôt efficace, voici le général Maximus dans Gladiator.

     Lyrisme, jupettes et liberté... Autre source d'inspiration possible, le discours de Spartacus (Kirk Douglas), dans le célèbre péplum de Stanley Kubrick :

    "Cette nuit, une armée romaine va débarquer à Brindisium. Une deuxième armée marche sur nous, venant de l'ouest. A elles deux, elles espèrent nous cerner et nous acculer à la mer. Les pirates ciliciens nous ont trahis, nous n'aurons pas de navires. Rome veut nous empêcher de quitter l'Italie, elle y est fermement décidée. Par conséquent, il ne nous reste plus qu'à marcher sur Rome elle-même. Et ce sera la seule façon de remporter une victoire totale. Il faut libérer tous les esclaves qui se trouvent en Italie. Ne vaut-il pas mieux être un homme libre parmi ses frères à la veille d'une marche épuisante et d'un dur combat que d'être le plus riche citoyen de Rome engraissé par le travail des autres et entouré d'esclaves ? La route que nous avons faite ensemble est longue, nous avons livré de nombreux combats, remporté de grandes victoires, et maintenant, alors que nous devions embarquer sur des navires pour rentrer chez nous, il faut nous battre encore. La paix n'existe peut-être pas dans ce monde, ni pour nous ni pour les autres, je l'ignore. Mais ce que je sais c'est qu'aussi longtemps que nous vivrons nous devrons rester loyaux envers nous-mêmes. Je sais que nous sommes tous frères et je sais que nous sommes libres. Nous partons ce soir !"

    Le sélectionneur eût également pu emprunter ses mots à celui qui les a peut-être maniés le mieux, William Shakespeare, et au fameux discours d'Henry V (ci-dessous, par Kenneth Branagh). Le hic, c'est que les Français n'y ont pas vraiment le beau rôle...

     

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