Joue-la comme Beckham
De quoi ça parle ?
Parce que, même si les médias s'en font assez peu l'écho, le foot est un sport pratiqué par les deux sexes, et que les joueuses françaises ont plutôt tendance à faire mieux que leurs homologues masculins ces dernières années (voir les deux victoires d'affilée en Ligue des Champions de l'Olympique Lyonnais des filles).
L'histoire de ce joli conte sportif, qui révéla Keira Knightley : Jess Bhamra, une jeune fille d'origine indienne, vit avec sa famille en Angleterre. Ses parents aimeraient la voir finir ses études et faire un beau mariage dans le respect des traditions de leur pays d'origine. Mais la demoiselle ne rêve que de ballon rond. Comme son idole, le champion David Beckham, elle passe le plus clair de son temps à jouer au football. Lorsqu'une jeune Anglaise, Jules, l'invite à prendre place dans une équipe féminine, c'est le début d'une belle amitié et d'une grande aventure.
L'anecdote en plus
- Idole de l'héroïne de Joue-la comme Beckham, celui qui était alors le flamboyant milieu de Manchester United, David Beckham, a été choisi parce qu'il réunissait plusieurs qualités selon la réalisatrice d'origine indienne Gurinder Chadha. Considéré alors (à juste titre, il faut parfois le rappeler) comme l'un des meilleurs joueurs au monde, le footballeur "pourrait être le gendre parfait aux yeux d'une mère indienne. Il aime sa femme, il a deux enfants, c'est un bon père : il a changé l'image traditionnelle des footballeurs machos." L'idée de situer son intrigue dans le monde du football est apparue à la réalisatrice pendant la Coupe du Monde 1998. "J'étais dans mon pub favori le jour où l'Angleterre a été éliminée, j'ai été stupéfiée de voir des hommes pleurer sur les trottoirs. Je n'avais vu cela qu'à la mort de Lady Diana. J'ai voulu aborder cela, mais sous un angle positif et inhabituel."
- Sorti en avril 2002 en Grande-Bretagne, Joue-la comme Beckham a été l'un des succès surprise de l'année avec plus de 11 millions de livres récoltées dans son pays d'origine.
- L'utilisation de l'image et du nom de David Beckham n'ont strictement rien coûté aux producteurs du film. En effet, la réalisatrice Gurinder Chadha a contacté le footballeur dès l'élimination de l'Angleterre lors de la Coupe du monde 1998 : le joueur, alors considéré par les supporters anglais comme le principal responsable de l'élimination de l'équipe nationale, y vit une occasion de se racheter et accepta le projet grâcieusement. Devant même y participer, il ne put malheureusement pas honorer sa promesse, et fut remplacé par un sosie. Toutefois, sa femme, l'ex spice-girl Victoria Adams-Beckham, fit une petite apparition dans le film.
A voir aussi...
- Hors jeu de Jafar Panahi (ou comment vivre sa passion de supporter quand on est une jeune fille iranienne).
- Jimmy Grimble, qui a bénéficié des conseils du même consultant que Joue-la comme Beckham, Simon Clifford.
Ci-dessous, la bande-annonce de "Joue-la comme Beckham"