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    Cannes 2016 : avec The Strangers, Hong-jin Na passe du thriller au fantastique

    Après Train To Busan de Sang-Ho Yeon et Mademoiselle de Park Chan-wook,est le troisième choc sud-coréen du Festival de Cannes 2016 est signé Hong-jin Na. Après The Chaser et The Murderer, le prodige asiatique est de retour avec The Strangers..

    En bref

    Metropolitan FilmExport

    De quoi ça parle ?

    La vie d’un village coréen est bouleversée par une série de meurtres, aussi sauvages qu’inexpliqués, qui frappe au hasard la petite communauté rurale. La présence, récente, d’un vieil étranger qui vit en ermite dans les bois attise rumeurs et superstitions. Face à l’incompétence de la police pour trouver l’assassin ou une explication sensée, certains villageois demandent l’aide d’un chaman. Pour Jong-gu aussi , un policier dont la famille est directement menacée, il est de plus en plus évident que ces crimes ont un fondement surnaturel... 

    Le réalisateur

    Après avoir tourné quelques courts métrages, Hong-jin Na débarque avec fracas sur la scène internationale. Sorti en France début 2009, son premier film The Chaser (en lice pour la Caméra d'Or 2008) suit pendant deux heures la course-poursuite implacable entre un policier incorruptible et un dangereux psychopathe. Deux ans plus tard, le cinéaste reproduit son tour de force avec The Murderer (Un Certain Regard 2011), un thriller halletant qui prend appui sur un solide sous-texte social et géo-politique. Cinq ans plus tard, celui qui a donné un tour de vis supplémentaire au film de genre sud-coréen est enfin de retour avec The Strangers, présenté hors-compétition au 69e Festival de Cannes.  

    Les bonnes raisons de voir le film

    • Pour l'équilibre fragile que le film entretient entre polar et fantastique
    • Pour le rythme haletant du film qui fait passer 2h30 aussi vite que cinq minutes
    • Pour le jeu de pistes auquel joue le spectateur pendant tout le film, pour toujours finir par se faire bluffer par le cinéaste
    • Pour les touches de comédie qui offrent quelques respirations nécessaires à cette atmosphère suffocante
    • Pour les différents degrés de lecture que The Strangers propose à son public

    La revue de tweets

    La revue de presse

    • Mehdi Omaïs / Metronews : "Avec souplesse, aplomb et adresse, le cinéaste conjugue merveilleusement son scénario surprenant (...) et sa mise en scène (...) Derrière le divertissement, The Strangers demeure bel et bien un hurlement mystique. Une plainte surgissant des organes fétides de l’époque actuelle. Grand film !" Lire la critique complète
    • Aurélien Allin / CinémaTeaser : "(...) Le découpage est précis, les plans souvent iconiques, les images évocatrices, les compositions inquiétantes, la lumière et l’étalonnage denses sans être sur-stylisés. Mais c’est peut-être le travail sonore qui impressionne le plus : le score, particulièrement sentencieux et le sound design, démentiel de profondeur, bâtissent une atmosphère générale écrasante, profondément effrayante (...) 2h35 de folie pure où, cloués au siège, on plonge contre notre gré nos yeux dans ceux du Mal." Lire la critique complète
    • Bruno Icher / Télérama : "De retour à Cannes, en séance spéciale, avec The Strangers, le cinéaste n'a rien perdu en férocité mais a considérablement progressé au chapitre mise en scène, distillant habilement ses effets horrifiques mais surtout en variant les ruptures de rythme et en usant fréquemment d'humour dans des moments inattendus." Lire la critique complète 
    • Deborah Young / The Hollywood Reporter : "Un récit sur le Mal sombre, troublant et magistralement raconté (…) Aussi sombre et pessimiste que le reste de l’œuvre du maître du thriller sud-coréen Na Hong-jin, The Strangers est long et exigeant, et imprégné d’un sentiment tendu et écoeurant de prémonition, mais se révèle légèrement inférieur que les très applaudis The Chaser et The Murderer, films de genre du réalisateur également présentés à Cannes." Lire la critique complète

    La conférence de presse

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