Mon compte
    Festival de Cannes : les Palmes de la discorde !

    De la Palme... au napalm : toutes les Palmes d'or cannoises n'ont pas donné lieu à d'aimables consensus, loin s'en faut. La preuve avec ces quelques exemples.

    1987 : Sous le soleil de Satan... et sous les sifflets

    Assurément la Palme d’or la plus mal accueillie de l’histoire. Opposé dans la compétition à son frère Andrei Konchalovsky (Le Bayou), le favori Nikita Mikhalkov (Les Yeux noirs) avait surtout un adversaire acharné dans le jury, Elem Klimov, qui s'opposa violemment à ce qu'on récompense son compatriote : "Si cette ordure, ce salopard de Mikhalkov est récompensé, je me retire du jury et ferai connaître ma décision avec éclat", aurait-il ainsi déclaré.

    La Palme ne revint pas non plus aux Ailes du désir de Wim Wenders, pourtant fort apprécié (Prix de la mise en scène), et fut remise (à l’unanimité) par le jury d’Yves Montand au film de Maurice Pialat, sous les huées – forcément injustes – du public. L'irascible Pialat eut pour réponse cette phrase restée fameuse : "Si vous ne m’aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus."

    Ci-dessous, la (très) houleuse remise de la Palme d'or 1987 en images...

     

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top