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    Festival de Cannes : les Palmes de la discorde !

    De la Palme... au napalm : toutes les Palmes d'or cannoises n'ont pas donné lieu à d'aimables consensus, loin s'en faut. La preuve avec ces quelques exemples.

    2010: Oncle Boonmee, Palme exigente

    Fallait-il s’attendre à ce que Tim Burton, même le Tim Burton devenu nabab d’Hollywood et pas toujours très inspiré des années 2000, propose un palmarès "sage" en remettant la Palme à Des hommes et des dieux (Grand Prix) ou Poetry (Prix du scénario) ? Le cinéaste et son jury optèrent pour le très "clivant" Oncle Boonmee du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, qui barba autant une partie de la critique qu'il enthousiasma l’autre. Avec ce choix radical, Burton consacrait un réalisateur qui avait déjà reçu le Prix du jury en 2004 pour Tropical Malady, et saluait l'originalité d'une oeuvre évidemment pas destinée à charmer le grand public (un peu moins de 130 000 entrées France lors de sa sortie, score très faiblard pour une Palme, mais loin d'être ridicule pour un film d'auteur étranger aussi exigent).

    Au rayon Palmes contestées, le Dancer in the Dark de Lars von Trier, enfant chéri de Gilles Jacob jusqu’à des temps récents, couronné par le jury de Luc Besson en 2000, avait également divisé la critique (voir les critiques presse). Plus récemment, The Tree of Life de Terrence Malick (préféré notamment au Melancholia du même "Provokatør", qui s’était disqualifié tout seul…) n’a pas conquis tous les cœurs, loin s’en faut.

    Ci-dessous, la bande-annonce de "Oncle Boonmee"...

     

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