10 ans après l'affaire Ilan Halimi, Tout tout de suite, adapté du livre éponyme de Morgan Sportès, sort sur les écrans.
Richard Berry signe un "film choc" déroulant le fil des événements tragiques ayant mené au kidnapping, à la séquestration et à l'assassinat d'Ilan Halimi.
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Au micro d'AlloCiné, le réalisateur explique comment et pourquoi il a souhaité aborder ce drame au cinéma, dans notre entretien vidéo à voir ci-dessus.
Après 24 jours d'Alexandre Arcady, Tout tout de suite est la 2ème adaptation de l'affaire Ilan Halimi au cinéma
Avec Tout, tout de suite, c'est la seconde fois que l'affaire Ilan Halimi fait l'objet d'un long métrage au cinéma, après 24 jours, la vérité sur l'affaire Ilan Halimi d'Alexandre Arcady. Les deux films ont été tournés quasiment au même moment, mais les sorties des deux films ont été espacées. Surtout, chacun des films propose un point de vue très différent, comme nous l'a confirmé Richard Berry. Ce dernier définit son film comme "plus sociétal" que celui d'Alexandre Arcady. 24 jours, basé sur le récit de la mère d'Ilan, Ruth Halimi était placé du point de vue des victimes.
Lorsque nous avions rencontré Alexandre Arcady pour la sortie de son film, il y a deux ans, il nous avait fait savoir que son projet avait été difficile à financer.
Le fait que deux films sur le même sujet soient lancé au même moment a-t-il été frein pour monter le film de Richard Berry ? Nous lui avons posé la question.
"Pas du tout parce que nous avions déjà commencé avant, explique Richard Berry. D'autre part, notre scénario avait eu la chance d'être financé déjà par France 3, Canal+, par la Belgique, par le Luxembourg en coproduction. En revanche, ce qui a freiné, c'est qu'on a préféré prendre du recul parce qu'on n'est pas du tout dans une compétition. L'autre film évoque plutôt une relation sentimentaliste à l'affaire, plus communautariste. Moi j'ai abordé les choses d'une façon complètement différente. Je ne juge pas, je montre comme le dit Hannah Arendt. Je me sers des faits, j'évoque les faits, je les montre et le spectateur se fabrique avec les faits sa propre idée de ce qu'il s'est passé et de ces gens-là."
Rencontre avec Steve Achiepo qui prête ses traits à Youssouf Fofana dans Tout, tout de suite