Bagheera, Shere Kahn, Baloo, Rakcha et les autres (Le Livre de la Jungle)
Difficile à croire après plus d’une heure et demie d’immersion au cœur de la jungle, mais l’univers dans lequel évolue le petit d’homme Mowgli dans le nouveau film de Jon Favreau est une création entièrement numérique. A part le jeune acteur Neel Sethi, dont c’est la première expérience sur un tournage de cette ampleur et qui a dû donner la réplique à des marionnettes élaborées par la compagnie de Jim Henson en plateau, tout ce qu’on peut voir à l’écran a été créé par des magiciens des effets spéciaux.
Les animaux du film tels que la panthère Baguera, l’ours Baloo ou encore le tigre Shere Kahn, et dont on peut très facilement oublier qu’ils ne sont pas en chair et en os, sont nés d’un processus qui mixe plusieurs techniques différentes. En effet, pour que la magie opère, l’équipe du film s’est inspirée de véritables animaux sauvages évoluant dans leur milieu naturel, perpétuant ainsi la grande tradition des studios Disney, qui n’hésitaient pas à faire venir des fauves ou des faons dans leurs locaux pour Le Roi Lion ou Bambi.
A partir de là, ils ont utilisé les meilleures technologies en matière de CGI pour donner vie à leurs propres créatures, aussi vraies que nature, mais en altérant légèrement leurs traits pour que leurs visages collent avec la performance des acteurs, sans trop en faire non plus pour conserver à tout prix cette sensation de réalisme.
Côté casting, ce sont les comédiens Bill Murray, Scarlett Johansson, Idris Elba et Ben Kingsley (entre autres) qui ont prêté leurs voix aux animaux, mais aussi leurs expressions dans une moindre mesure, car des techniques de performance capture ont également été utilisées (toujours avec parcimonie, pour éviter que les personnages n’aient l’air trop humains).
Bienvenue dans la jungle !