De quoi ça parle ?
Alors que les forces alliées débarquent à Omaha Beach, Miller doit conduire son escouade derrière les lignes ennemies pour une mission particulièrement dangereuse : trouver et ramener sain et sauf le simple soldat James Ryan, dont les trois frères sont morts au combat en l'espace de trois jours. Pendant que l'escouade progresse en territoire ennemi, les hommes de Miller se posent des questions. Faut-il risquer la vie de huit hommes pour en sauver un seul ?
Ca passe quand ?
Ce jeudi 4 février à 20h45 sur France 3.
1/ Pour la scène d’ouverture, reconstitution saisissante du débarquement américain en Normandie dont le réalisme et la violence des images, filmées de manière presque documentaire, nous plongent directement au sein de la scène, comme si nous étions nous même sur la plage, mitraillés par les allemands.
2/ Fidèle collaborateur de Steven Spielberg, John Williams signe avec Il faut sauver le soldat Ryan une bande-originale mémorable. Loin des fanfares de Star Wars, elle prouve, si besoin était, que le compositeur a plus d'une corde à son arc.
3/ Il faut sauver le soldat Ryan marque la première des quatre collaborations entre Tom Hanks et Steven Spielberg (Arrête-moi si tu peux, Le Terminal, Le Pont des espions). Très amis et passionnés par l’Histoire, les deux hommes ont également produit ensuite la série Frères d'armes pour la chaîne HBO dont le style s’inspirera très largement de leur long-métrage.
4/ Outre sa réalisation ultra-réaliste, l’une des grandes forces du film est son casting : Tom Hanks tient le rôle principal, épaulé entre autre par Matt Damon, Vin Diesel, Giovanni Ribisi ou encore Tom Sizemore. A noter également la présence de deux acteurs encore inconnus du grand public à l’époque : Bryan Cranston et Nathan Fillion !
5/ Outre un important succès en salles (plus de quatre millions d’entrées en France !), le film a été salué par la critique et récompensé par plusieurs prix prestigieux : Golden Globe du meilleur film dramatique et Oscar du meilleur réalisateur (le deuxième pour Spielberg en l’espace de cinq ans !).
