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    10 fameuses affaires de plagiat qui ont empoisonné le cinéma
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    A Hollywood (mais pas que !), il arrive régulièrement que certains s'inspirent un peu trop des idées de son voisin... Les affaires de plagiats défraient ainsi régulièrement la chronique. Petit tour d'horizon de quelques affaires marquantes.

    Twentieth Century Fox

    James Cameron Vs Erik Ryder, Gerald Morawski et Bryant Moore

    En décembre 2011, un certain Gerald Morawski portait plainte contre James Cameron pour rupture de contrat et fraude. Ce dernier avait rencontré le cinéaste en 1991, et lui avait vendu quatre Artworks, ainsi que le pitch d'un potentiel film, baptisé Guardians of Eden, dans lequel une société minière sans vergogne exploitait une planète pour son profit, finissant par susciter la colère d'une tribu vivant en harmonie avec la forêt. Morawski prétendait qu'il avait signé un accord lui garantissant la reprise de son idée. En février 2013, un juge a sifflé la fin de la récréation dans un jugement de 33 pages, déboutant le plaignant, devant "les preuves incontestables que Cameron a créé indépendamment Avatar et n'a pas rompu d'accord".

    Deux ans après la sortie d'Avatar, un certain Erik Ryder portait plainte en janvier 2013 contre James Cameron et la société Lightstorm Entertainment, estimant que le film de 2009 était basé sur une histoire qu'il avait lui-même écrite, intitulée "K.R.Z. 2068", qui se présentait comme un film épique en 3D sur le thème de l'environnement, abordant la colonisation d'une corporation et la spoliation d'une nature foisonnante.

    En octobre de la même année, un juge de Los Angeles a finalement rejeté cette plainte, prouvant donc que l'oeuvre de Cameron était originale. Si la justice reconnaissait des ressemblances, elle considérait qu'elles n'étaient pas suffisamment importantes pour être considérées comme un plagiat. "Il n'y a pas de preuves que James Cameron n'a pas créé Avatar en 1996", a expliqué la juge. Le cinéaste fit quant à lui cette déclaration : "malheureusement, comme souvent lorsqu'un film a du succès, il y a toujours des personnes qui essaient de devenir riches rapidement en proclamant que leurs idées ont été volées et utilisées. Je remercie la Cour d'avoir estimé que ces réclamations n'avaient aucun mérite".

    Le cinéaste fut également traîné en justice par un certain Bryant Moore, qui estimait s'être fait voler son script ainsi que des Artworks pour la création du film. Un juge du Maryland a rendu sa décision en janvier 2014. Comme précédemment, Cameron déclara être consterné par "toute cette petite industrie florissante de plaignants cherchant à faire fortune en déclarant que leurs idées étaient à la base d'Avatar, alors que il portait ce projet en lui depuis des décennies".

    Bref : Cameron 3, plaignants  : 0. Bravo James !

     

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