Le Tribunal de grande instance de Paris a donné raison au réalisateur John Carpenter et condamné la société EuropaCorp de Luc Besson pour "contrefaçon caractérisée". En cause : le film Lock Out avec Guy Pearce, sorti en avril 2012 en France. Il avait été considéré par Carpenter comme ayant beaucoup de similitudes avec son New York 1997.
Co-scénariste de Lock-out, Luc Besson et les défendeurs sont condamnés à verser la somme de 20 000 euros au réalisateur du film contrefait, 10 000 euros au scénariste [John Carpenter et Nick Castle, NdlR], et 50 000 euros à la société cessionnaire des droits d’exploitation.
C'était ça, "Lock Out" :
Selon le compte-rendu du site de l’Observatoire européen de l’audiovisuel, le tribunal relève que les deux films "présentent un héros athlétique, rebelle et cynique, condamné - alors qu’il a un passé glorieux - à exécuter une peine de prison dans un endroit séparé du reste du monde, qui se voit proposer d’aller libérer le président des États-Unis ou sa fille retenue en otage en échange de sa liberté; (...) il retrouve sur place un ancien comparse qui meurt, réussit in extremis la mission et conserve à la fin les documents secrets récupérés en cours de mission."
John Carpenter a lui-même réalisé un remake lointain du western Rio Bravo d'Howard Hawks. Il s'agissait de son deuxième film, Assaut (Assault on Precinct 13) avec le désormais largement oublié Austin Stoker. New York 1997 avait déjà bénéficié d'une suite, et elle aura bientôt un prequel. Quant à JohnCarpenter, après avoir sorti un album, il part en tournée !