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    Quand la promo dérape : Jonah Hill et 13 autres interviews gênantes...
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Humour malvenu, boulettes du journaliste qui confond les noms, questions sexistes ou intimes totalement déplacées, acteurs ou réalisateurs mal lunés en service minimum... Retour sur quelques promo cinéma qui ont dérapé.

    Channel 4 News

    Quentin Tarantino

    Et revoici l'inénarrable journaliste américain Krishnan Guru-Murthy de Channel 4 News, dont on a déjà parlé plus haut dans le dossier. Sauf qu'ici, il s'agit sans doute du plus gros malaise en interview... Le journaliste a donc rencontré Quentin Tarantino qui assurait la promotion de son Django Unchained. Le malheur, c'est que le journaliste tente de surfer sur la triste actualité de la tuerie de l'école primaire survenue en décembre 2012 à Sandy Hook aux Etats-Unis, en voulant évoquer avec Tarantino son traitement de la violence au cinéma et la manière dont il la voit. Ce qui, vu le contexte, est effectivement très maladroit parce qu'il laisse planer l'idée que le réalisateur aurait aussi une responsabilité au moins morale en tant que cinéaste dans le développement de la violence au sein de la société US et sa culture / fascination des armes à feu. Terrain miné donc.

    De là, un QT forcément très remonté, qui lui lâche :

    - "Je ne mordrais pas à l'hameçon ! Je ne suis pas votre esclave et vous n'êtes pas mon maître ! Je ne suis pas un singe !"

    -"Je vous pose juste une question !"

    - "...et moi je dit que je refuse d'y répondre ! [...] C'est une interview promotionnelle pour un film, ne faite pas d'erreur là-dessus ! Je n'ai pas envie de parler de l'implication de la violence. La raison pour laquelle je n'ai pas envie d'en parler, c'est parce que j'ai déjà tout dit sur le sujet il y a vingt ans. Si une personne s'intéresse à ce que je dit, elle n'a qu'à taper mon nom sur Google et elle verra. Je n'ai pas changé une seule fois d'avis sur le sujet. [...] Je refuse de me répéter, encore et encore".

     

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