Pirates des Caraïbes

Au fin fond des jungles d’Adventureland, une fois passés le bateau pirate et l’imposant rocher du Crâne, les murailles d’une forteresse un peu particulière vous ouvrent leurs portes et vous invitent à entreprendre un voyage pas comme les autres. "Oyez oyez, aventurier, n’ayez pas peur de vous mouiller," avertit une pancarte à l’entrée.
"Oyez oyez, aventurier, n’ayez pas peur de vous mouiller."
Une file d’attente à travers de ténébreux cachots, déjà cette musique entêtante qui fleure bon le rhum des Caraïbes, et vous voilà partis sur un petit bateau, à travers des criques hantées, des batailles navales, des ports de pêche en feu et des villes envahies par des hordes de pirates.
L’attraction fait partie des "grands classiques" des parcs Disneyland et existe depuis 1967 en Californie. A Paris, elle était là dès l’ouverture en 1992. En bref, Pirates des Caraïbes dispose à la fois d’un univers hautement cinématographique et d’une place d’honneur dans la culture populaire : de quoi la transposer au cinéma en 2003, et donner naissance du même coup à l’une des franchises les plus lucratives des studios Disney.

L’attraction fait partie des "grands classiques" des parcs Disneyland et existe depuis 1967 en Californie.
Si quelques détails de l’attraction ont été conservés dans La Malédiction du Black Pearl (les prisonniers qui tentent d’attirer le chien aves son trousseau de clés, le squelettique Capitaine Barbossa qui déverse une bouteille de vin dans ses entrailles…), le film s’est surtout approprié l’atmosphère globale du ride pour créer sa propre intrigue.
Devant les triomphes successifs des différents volets de la saga, les parcs américains ont rapidement "relifté" leurs Pirates des Caraïbes, y incorporant des éléments du film tels que Jack Sparrow où un écran de fumée sur lequel est projeté le terrifiant faciès de Davy Jones.
"Yo ho, yo ho ! A pirate's life for me !"
