"The Ecstasy Girls" (1979) de Robert McCallum
De quoi ça parle ?
Jerry est un talentueux comédien qui sait user de son pouvoir de séduction envers la gente féminine, mais côté argent c’est une autre affaire. Pour se remettre à flot, il va accepter une proposition alléchante émanant d’un homme fortuné…
Pourquoi c'est cul...te ?
- Parce que The Ecstasy Girls marque l’apogée d’un X californien, celui de la San Fernando Valley, qui se distinguait de son confrère new-yorkais par un cadre plus ensoleillé, des personnages moins torturés et un sexe plus joyeux. Piscine, villa, palmiers, jolies pépées, disco, orgies plein air mais aussi cocaïne, moyen de paiement courant sur ce type de tournage… Tout ces éléments étaient constitutifs d’un univers outrageusement hédoniste que Paul Thomas Anderson s’est efforcé de dépeindre dans Boogie Nights.
- Parce qu’on est ici en présence d’un “all star movie” avec ses cadors Jamie Gillis, John Leslie et Paul Thomas et ses très délurées Serena, Georgina Spelvin, Lesllie Bovee, Desiree Cousteau et Laurien Dominique.
- Parce que le réalisateur Gary Graver, également connu sous le pseudonyme de Robert McCallum, avait auparavant travaillé comme chef-opérateur pour Roger Corman et Orson Welles. D’où une qualité de cadrage et d’éclairage supérieure à la moyenne pour ce type de production.
Ci-dessous, la bande-annonce de "The Ecstasy Girls"...
Stars X...
Serena
Un regard de braise qui en dit long sur son espièglerie coquine, une plastique aux formes effacées, un grain de folie... Voici le portrait de cette performeuse hors pair, grande admiratrice du sévèrement membré John Holmes et compagne à la ville du non moins charismatique Jamie Gillis… Bien que prônant l’amour libre, Serena décida de se ranger des voitures en 1984.
John Leslie
John Leslie complète notre podium d’acteurs cultes des années 70. Remarquable par son jeu bouffon et sa dégaine de crooner, ce marathonien du X s’est également distingué dès la fin des années 80 en réalisant quelques classiques d’une rare perversité comme La Chatte (1988), Le Caméléon (1989) et La Chienne (1994) – un sacré bestiaire ! – et en surfant sur la vague balbutiante du gonzo avec sa fameuse série des Voyeurs. Il est décédé le 5 décembre 2010 d'une crise cardiaque.