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    10 films culte de l'âge d'or du X américain

    Harry Reems, acteur emblématique du porno américain des années 1970-1980, est décédé ce mardi 19 mars. A cette occasion, retour sur quelques classiques du genre... Du vrai cinéma avec un grand X !

    "Coed Fever" (1980) de Gary Graver

    De quoi ça parle ?

    En réaction aux nouveaux codes de bonne conduite imposés dans leur université, 4 étudiants du "Uppa U Omega Fraternity" contre-attaquent en s’offrant les services d’une redoutable stripteaseuse qui percera au grand jour les perversions secrètes du proviseur et des riches donateurs.

    Pourquoi c'est cul...te ?

    - Parce qu’il s’agit d’une comédie pétillante qui multiplie les clins d’œil au campus movie American College (1978) de John Landis.

    - Parce que ce campus en folie, où les codes de bonne conduite n’ont plus lieu d’être, est prétexte à foison de dialogues potaches et de situations grivoises. De quoi faire appel à notre imaginaire irrévérencieux des années fac.

    - Parce que de gros moyens, similaires à ceux employés pour de petits films traditionnels, furent alloués à Coed Fever : un budget important pour l’époque (600 000 dollars), une équipe technique pour le moins fournie comprenant une trentaine de personnes, une vaste demeure de Sacramento comme lieu de tournage principal – la même servira comme décor à un autre classique du X, Insatiable…

    - Parce que, comme pour The Ecstasy Girls, Coed Fever bénéficie d’un joli casting réunissant tout le gratin du X d’alors : côté femmes, Annette Haven, Samantha Fox (rien à avoir avec la chanteuse), Serena, l’opulente Lisa De Leeuw, Lisa Thatcher, Juliet Anderson et Vanessa Del Rio. Et côté hommes, Jamie Gillis, le beau-parleur John Leslie, Jon Martin et le débutant Ron Jeremy.

    - Parce que Coed Fever est l’un des derniers grands classiques du X à avoir été tournés en 35 mm. Eh oui, faut-il le rappeler, mais nous sommes en 1980, la vidéo pointe déjà le bout de son objectif et la qualité, tant technique qu’artistique, des films qui vont suivre va s’en ressentir.

    Stars X...

    Annette Haven

    Sans conteste l’une des hardeuses les plus glamours des seventies. Avec des prestations pour le moins « softs » dans Easy Alice (1976), A Coming of Angels (1977), V : The Hot One (1978) et Coed Fever (1980), Annette Haven s’est forgée au fil des ans une réputation de « sex goddess » des plus respectables. Et c’est grâce à ce statut qu’elle décrocha le rôle d’une nymphette dans la comédie Elle (1979) de Blake Edwards et le droit, quatre ans plus tard, de doubler Melanie Griffith dans les scènes de nu du thriller Body Double (1984) de Brian De Palma.

    Juliet Anderson

    Récemment disparue, Juliet Anderson gagna ses galons de porno star en jouant les quadras libérées et les femmes de poigne. Directrice de magasin lesbienne dans Inside Desiree Cousteau (1979) ou proviseur soucieux des bonnes mœurs de ses étudiantes dans Coed Fever (1980), elle est surtout connue pour avoir tenu le rôle-titre de la saga Aunt Peg au tout début des années 80. Délaissant par la suite son statut de « Milf » au profit de la non moins convaincante Kay Parker, Juliet Anderson mettra à nouveau son charisme sexuel à l’épreuve dans un film à vocation éducative qu’elle produira et réalisera elle-même en 1998 : Ageless Desire… Great Sex For Couples Over 50.

    Ron Jeremy

    On ne présente plus Ron Jeremy, la preuve vivante qu’il ne suffit pas d’être un Apollon pour réussir dans le X. Bénéficiant d’une cote de sympathie sans précédent, le petit hardeur moustachu et bedonnant est apparu dans pas moins de 1 200 films. De quoi donner le vertige et lui consacrer un documentaire, Pornstar: The Legend of Ron Jeremy, sorti en 2001 aux Etats-Unis.

     

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