Naissance du projet
John Dowdle s'est en quelque sorte inspiré d'une expérience personnelle pour No Escape. Il a eu l'idée de faire ce film suite à un séjour en Thaïlande avec son père en 2006. Quelques jours avant leur départ, un coup d'Etat a éclaté et le réalisateur a du coup hésité à partir. Son père a quand même insisté et malgré le couvre-feu et les chars d'assaut dans les rues, son voyage s'est déroulé sans aucun problème. Dans son long-métrage, John Dowdle a donc imaginé ce qui aurait pu se passer si les événements s'étaient aggravés.
Le choix Brosnan
Habitué aux films d'action, Pierce Brosnan incarne Hammond, un mercenaire britannique aidant Owen Wilson et sa famille. John Erick et Drew Dowdle ont cherché à faire en sorte que ce personnage se démarque du traditionnel agent secret à la James Bond en le rendant moins lisse et plus complexe. Ainsi, des films comme The Matador où Borsnan incarne un tueur déprimé, ont poussé les frères à soliciter l'acteur pour No Escape.
Préparation des acteurs
Faire semblant d'être une famille à l'écran alors qu'on ne se connait pas est un exercice difficile. Pour cela, Owen Wilson et Lake Bell sont partis en Thaïlande deux semaines avant le début du tournage afin d'apprendre à connaître les deux jeunes actrices jouant leurs filles, Sterling Jerins et Claire Geare. Ils se sont notamment rendus dans une réserve d'éléphants pour essayer de renforcer les liens familiaux. Owenl Wilson s'est aussi servi de son expérience de papa pour nouer des liens avec les jeunes actrices.
Au feu les pompiers...
Pendant le tournage en Thaïlande, un incendie s'est déclaré suite à l'enregistrement d'une scène d'explosion dans un bâtiment délabré. L'équipe était sur le point de ranger le matériel afin de sortir du bâtiment au moment des faits. Heureusement, tout le monde a pu être évacué et il n'y a eu aucun blessé.
Difficultés
John et Drew Dowdle ont rencontré quelques difficultés pendant la préparation de No Escape. Au moins cinq sociétés de production, en sept ans, ont investi dans leur projet avant de changer d'avis et un producteur a même fait marche arrière 24h avant le départ en Thaïlande pour débuter le tournage. Le réalisateur explique : "Ce film a été compliqué à monter. L'idée que des enfants soient en danger, ça freine pas mal de monde. On comprenait ces réticences mais la plupart de nos interlocuteurs étaient rassurés en découvrant notre approche du sujet. (...) Ça a été un cauchemar épouvantable et sans aucun doute le moment le plus déprimant de notre parcours professionnel." Ils ont finalement eu un rendez-vous avec Bold Pitch en 2013 qui a accepté de financer le film.